Etude de capacités en couches minces à base d'oxydes métalliques ...
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tel-00141132, version 1 - 11 Apr 2007<br />
Chapitre 4 : Li<strong>en</strong> <strong>en</strong>tre structure cristallographique et propriétés électriques<br />
En fait, l’on<strong>de</strong> est partiellem<strong>en</strong>t réfléchie par les atomes voisins après un "temps <strong>de</strong> séjour<br />
dans le pot<strong>en</strong>tiel traversé" avant <strong>de</strong> rev<strong>en</strong>ir sur l’émetteur (atome son<strong>de</strong>).<br />
Le retard <strong>de</strong> phase fournit une signature chimique du réflecteur. A cela s’ajoute la phase due<br />
au trajet optique séparant l’on<strong>de</strong> réfléchie <strong>de</strong> l’on<strong>de</strong> sortant <strong>de</strong> l’atome son<strong>de</strong>.<br />
Dans l’expression du coeffici<strong>en</strong>t d’absorption normalisé χ(k), la fréqu<strong>en</strong>ce <strong>de</strong>s oscillations<br />
donne la longueur <strong>de</strong>s distances interatomiques tandis que la nature et le nombre <strong>de</strong>s atomes<br />
proches voisins <strong>de</strong> l’atome son<strong>de</strong> sont <strong>à</strong> l’origine <strong>de</strong> la phase et <strong>de</strong> l’amplitu<strong>de</strong> du signal<br />
EXAFS.<br />
Dans le domaine <strong>de</strong> la diffusion simple (trajets simples <strong>de</strong> l’on<strong>de</strong> rétrodiffusée<br />
atome-son<strong>de</strong> ↔ voisin) l’expression <strong>de</strong> χ(k) peut s’écrire sous la forme :<br />
N j f j(<br />
k)<br />
χ ( k)<br />
∝ ∑ 2 sin(<br />
2kR<br />
j+<br />
Φ j)<br />
Équation 4-1<br />
j R j<br />
Où Nj est le nombre d’atomes j <strong>à</strong> la distance Rj, fj(k) l’amplitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> rétrodiffusion par un<br />
atome j et Φj le déphasage total introduit par les pot<strong>en</strong>tiels atomiques pour une rétrodiffusion<br />
par un atome j.<br />
L’équation 4-1 est <strong>en</strong> fait une représ<strong>en</strong>tation simplifiée ; elle ne ti<strong>en</strong>t pas compte <strong>de</strong> certains<br />
effets supplém<strong>en</strong>taires comme :<br />
- l’agitation thermique (facteur <strong>de</strong> Debye-Waller) qui produit un amortissem<strong>en</strong>t <strong>de</strong>s<br />
oscillations,<br />
- la perte <strong>de</strong> cohér<strong>en</strong>ce par diffusion inélastique et par limitation <strong>de</strong> la durée <strong>de</strong> vie<br />
<strong>de</strong> l’état excité.<br />
χ(k) est donc le résultat <strong>de</strong> la superposition d’un certain nombre d’oscillations sinusoïdales <strong>en</strong><br />
k, <strong>de</strong> pério<strong>de</strong> d’autant plus petite que Rj est grand. Il est ainsi possible d’<strong>en</strong> déduire les<br />
paramètres structuraux (Nj, Rj) <strong>à</strong> partir <strong>de</strong>s paramètres atomiques Φj et fj.<br />
1.2.2. Conditions <strong>de</strong> mesure<br />
La meilleure source actuelle pour la mise <strong>en</strong> œuvre d’une étu<strong>de</strong> EXAFS est le rayonnem<strong>en</strong>t<br />
synchrotron. Son int<strong>en</strong>sité permet d’assurer une bonne statistique <strong>de</strong> comptage, nécessaire<br />
pour une bonne définition <strong>de</strong> la fonction d’interfér<strong>en</strong>ce χ. Les matériaux ont été caractérisés<br />
sur la ligne FAME (BM30B) <strong>de</strong> l’ESRF [2]. Cette ligne délivre un rayonnem<strong>en</strong>t X<br />
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