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Etude de capacités en couches minces à base d'oxydes métalliques ...

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tel-00141132, version 1 - 11 Apr 2007<br />

Chapitre 4 : Li<strong>en</strong> <strong>en</strong>tre structure cristallographique et propriétés électriques<br />

Figure 4-19 : Spectres <strong>de</strong> réflectivité d’empilem<strong>en</strong>ts STO/Pt/TiO2/SiO2/Si pour les <strong>de</strong>ux températures <strong>de</strong><br />

dépôt du STO après recuit <strong>de</strong> cristallisation.<br />

Tableau 4-4 : Valeurs d’épaisseur extraites <strong>de</strong>s analyses <strong>de</strong> réflectométrie avant et après recuit <strong>de</strong><br />

cristallisation.<br />

Amorphe Cristallin<br />

Tdépôt = 25°C 196 nm 173 nm<br />

Tdépôt = 150°C 175 nm 165 nm<br />

Cette valeur <strong>de</strong> <strong>de</strong>nsité reste néanmoins inférieure <strong>à</strong> la <strong>de</strong>nsité du STO massif (5,18 g/cm 3 ) ce<br />

qui pourrait expliquer le fait que la constante diélectrique <strong>de</strong> nos échantillons soit plus faible<br />

que celle du massif. En effet la prés<strong>en</strong>ce <strong>de</strong> pores remplis d’air prés<strong>en</strong>tant une constante<br />

diélectrique plus faible que celle du STO diminuerait la constante diélectrique <strong>de</strong> la couche.<br />

Toutefois, la <strong>de</strong>nsité <strong>de</strong>s échantillons cristallisés étant la même quelle que soit la température<br />

<strong>de</strong> dépôt, la différ<strong>en</strong>ce <strong>de</strong> constante diélectrique selon la température <strong>de</strong> dépôt ne peut être<br />

expliquée par une différ<strong>en</strong>ce <strong>de</strong> <strong>de</strong>nsité.<br />

En ce qui concerne la rugosité <strong>de</strong>s interfaces, après recuit, les valeurs extraites <strong>de</strong>s analyses <strong>de</strong><br />

réflectométrie sont plus élevées qu’avant recuit. Dans le cas du dépôt <strong>à</strong> température ambiante<br />

la rugosité <strong>à</strong> l’interface STO/Pt passe <strong>de</strong> 18 Å avant recuit <strong>à</strong> 25 Å après recuit et celle <strong>de</strong><br />

l’interface air/STO passe <strong>de</strong> 11 Å <strong>à</strong> 30 Å. Pour le dépôt réalisé <strong>à</strong> 150°C, on obti<strong>en</strong>t une<br />

rugosité <strong>de</strong> 45 Å <strong>à</strong> l’interface STO/Pt ce qui est une valeur très élevée. Cela ne correspond<br />

plus vraim<strong>en</strong>t <strong>à</strong> une simple rugosité mais plutôt <strong>à</strong> une couche qu’il faudrait modéliser.<br />

On peut néanmoins dire que les interfaces sont plus rugueuses lorsque l’on augm<strong>en</strong>te la<br />

température <strong>de</strong> dépôt. Le décalage <strong>de</strong> la température <strong>de</strong> transition est peut-être dû <strong>à</strong> la<br />

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