Etude de capacités en couches minces à base d'oxydes métalliques ...
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tel-00141132, version 1 - 11 Apr 2007<br />
Chapitre 4 : Li<strong>en</strong> <strong>en</strong>tre structure cristallographique et propriétés électriques<br />
monochromatique, int<strong>en</strong>se, sur une large gamme d’énergie. Nous avons étudié nos<br />
échantillons au seuil K du Sr (16105 eV) et sous inci<strong>de</strong>nce faible (~ 1°).<br />
Il existe différ<strong>en</strong>tes métho<strong>de</strong>s d’acquisition du coeffici<strong>en</strong>t d’absorption. Pour ce qui nous<br />
concerne et <strong>en</strong> raison <strong>de</strong> la prés<strong>en</strong>ce du substrat <strong>de</strong> Si <strong>de</strong> 0,5 mm d’épaisseur, nous n’avons<br />
pas pu utiliser le faisceau transmis qui conduit <strong>à</strong> une mesure directe <strong>de</strong> ce coeffici<strong>en</strong>t. Nous<br />
avons donc dû réaliser <strong>de</strong>s spectres par mesures indirectes <strong>en</strong> tirant partie <strong>de</strong> la modulation <strong>de</strong><br />
l’int<strong>en</strong>sité du signal <strong>de</strong> fluoresc<strong>en</strong>ce X. La détection <strong>de</strong>s int<strong>en</strong>sités inci<strong>de</strong>nte et fluorescée se<br />
fait par l’intermédiaire <strong>de</strong> chambres d’ionisation dont le r<strong>en</strong><strong>de</strong>m<strong>en</strong>t est optimisé (gaz et<br />
pression) pour la gamme d’énergie utilisée.<br />
1.2.3. Procédure d’analyse <strong>de</strong>s spectres<br />
Avant d’analyser la fonction d’interfér<strong>en</strong>ce χ(k), le signal mesuré doit subir un certain<br />
nombre <strong>de</strong> corrections. Le fond du spectre d’absorption est soustrait par ajustem<strong>en</strong>t linéaire <strong>de</strong><br />
la courbe avant le seuil et ajustem<strong>en</strong>t par une fonction polynomiale après seuil. Nous utilisons<br />
pour ce traitem<strong>en</strong>t préliminaire le logiciel "ATHENA" [3]. Connaissant χ(k), on sélectionne<br />
le domaine d’analyse le plus ét<strong>en</strong>du et le plus fiable, puis on calcule sa transformée <strong>de</strong><br />
Fourier. Le tracé du module <strong>de</strong> cette transformée <strong>de</strong> Fourier (équation 4-2), qui n’est autre que<br />
la fonction <strong>de</strong> répartition radiale <strong>de</strong>s atomes voisins, permet <strong>de</strong> vérifier l’abs<strong>en</strong>ce <strong>de</strong><br />
fréqu<strong>en</strong>ces dont l’origine n’est pas physique.<br />
où g(k) est une f<strong>en</strong>être d’apodisation.<br />
= max k<br />
F ( r)<br />
∫ χ(<br />
k)<br />
exp ( −2ikr<br />
) g(<br />
k)<br />
dk<br />
Équation 4-2<br />
k min<br />
Ces corrections réalisées, nous sommes <strong>en</strong> mesure <strong>de</strong> rechercher le meilleur accord <strong>en</strong>tre le<br />
spectre expérim<strong>en</strong>tal et celui calculé par la formule générale afin d’avoir accès aux paramètres<br />
Nj et Rj. Dans le cas d’une structure cristalline, on optimise la coïnci<strong>de</strong>nce <strong>en</strong>tre la courbe<br />
expérim<strong>en</strong>tale et celle simulée sur la <strong>base</strong> <strong>de</strong> modèles <strong>de</strong> structure, <strong>en</strong> ajustant les distances<br />
<strong>de</strong>s voisins. Notons que pour <strong>de</strong>s structures complexes comportant <strong>de</strong>s voisins <strong>de</strong> natures<br />
différ<strong>en</strong>tes, le nombre <strong>de</strong> paramètres ajustables est élevé et <strong>de</strong> ce fait la fiabilité du résultat<br />
s’avère évi<strong>de</strong>mm<strong>en</strong>t moins bonne.<br />
Dans le cas <strong>de</strong> notre étu<strong>de</strong>, les nombres <strong>de</strong> coordination sont donnés avec une précision <strong>de</strong><br />
± 20% et les distances avec une précision <strong>de</strong> quelques %.<br />
Le logiciel FEFFIT que nous utilisons pour les ajustem<strong>en</strong>ts utilise les déphasages et les<br />
amplitu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> rétrodiffusion théoriques calculées par le logiciel FEFF [4].<br />
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