Daumier, peintre et lithographe - Histoire et Patrimoine du Vexin

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ralistes, d'une élude trop allcntive de l'anatoniie humaine, d'une pose
tro|) prolongée devant la nature. Ayant reçu ses premières leçons d'un
des théoriciens du dogme davidien, puis, quoi qu'on en ait dit, parti-
cii)ant de ce grand mouvement romantique qui sacrifiait si aisément la
sèche correction linéaire au modelage des masses, à l'accord des
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Le déménagement du « Conslitiilionnel ».
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valeurs, au contraste pathétique du coloris. Honoré Daumier, stylisa-
teur lorcené, ne travaillait, pour ainsi dire, jamais sur nature — si l'on
appelle travailler, manier le crayon et les pinceaux devant le modèle
choisi. En réalité — et c'est ce qui explique le côté si vivant de son
œuvre — comme nous le disait cxcellement M. Ad. GeofïVoy, il réflé-
chissait d'après nature.
wSon (ril perçant avait tôt fait de saisir les caractéristiques physio-
nomiques, et de cette vision sa mémoire ne perdait jamais le souvenir,
lîaudelaire, qui le connaissait hien, déclare très nettement :
« C.onnnc artiste, ce qui le distingue, c'est la certitude : il a une
mémoire merveilleuse et quasi divine qui lui sert de modèle. »