Daumier, peintre et lithographe - Histoire et Patrimoine du Vexin

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dignes, pour la suggestion
morale, d'un Mo-
lière et d'un Balzae...
N'eùl-elle réussi qu'à
j)roclanier la parité de
Dauniier avec les mai-
Ires de la peinture, la
C.entennale de 1900 au-
rait déjà trouvé une rai-
son d'être sullisante ».
Au printemps de
1901, une exposition gé-
nérale des (ruvres de
Daumier, organisée à
l'Ecole des Beaux-Arts
l)ar les soins du Syndi-
cat de la Presse artis-
tique, réunit les mer-
veilles des collections
Bureau, Durand-Ruel,
Ksnault-Pelterie, Desou-
ches, Lutz, Feydeau,
Sarlin. Désormais, la réputation d'Honoré Daumier comme peintre
fut incontestée. L'Angleterre, les Etats-Unis, le Japon, et surtout
l'Allemagne, recherchèrent non seulement les lithographies, mais
encore les aquarelles et les peintures du maître ; telle toile vendue
par Daumier cinq ou six cents francs atteint aujourd'hui cent mille
francs en vente publique.
Si Marseille tarde trop à réaliser la prédiction de Champlleury,
en dressant sur une de ses plus belles i)laces la figure d'Honoré
Daumier, s'il est déplorable que Paris n'ait pas encore songé à mettre
un buste sur la pauvre tombe du Père-La-Chaise et une plaque de
marbre sur la maison du ((uai d'Anjou, la petite commune de
Valmondois s'est montrée plus consciente de ce qu'elle devait à cette
grande mémoire.
Le 5 août 1900, un buste en marbre, dû au ciseau de M. Ad.