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Recherches sur le Rite Ecossais Ancien et Accepté précédé d'un ...

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STIR LE RITE ÉCOSSAIS ANCIEN ACCEPTÉ 205<br />

mais, en dépit de c<strong>et</strong>te précaution, <strong>et</strong> grâce aux efforts du<br />

F.', ('haillon de Jonvil<strong>le</strong>, que <strong>le</strong> comte de C<strong>le</strong>rmont a,<br />

depuis peu, choisi comme Son Substitut Général, c<strong>et</strong>te<br />

tentative échoue [AGJ, 113].<br />

Pour éviter <strong>le</strong> r<strong>et</strong>our de semblab<strong>le</strong>s désordres, dus à<br />

l'ambition de Pir<strong>le</strong>t, <strong>le</strong> F.-. Chaillon de Jonvil<strong>le</strong>, en sa<br />

qualité de Substitut Général, s'empare alors delà présidence<br />

du Conseil des Empereurs, dont <strong>le</strong> comte de C<strong>le</strong>rmont<br />

est aussi <strong>le</strong> Grand-Maître, <strong>et</strong>, ainsi qu'il l'a fait à la<br />

Grande Loge aussitôt son entrée en fonctions [A, 79 ; B,<br />

42], il décide que des règ<strong>le</strong>mens nouveaux seront établis<br />

pour l'administration du rite, la régularisation des travaux<br />

<strong>et</strong> <strong>le</strong> perfectionnement général du système maçonnique<br />

Ces règ<strong>le</strong>mens sont effectivement rédigés par des<br />

commissaires spéciaux <strong>et</strong> adoptés à Bordeaux, ainsi que<br />

nous l'avons vu, <strong>le</strong> 22 Septembre de la même année 1762.<br />

C est alors, qu econduit a la Grande Loge de France par<br />

<strong>le</strong> F. 1 . Chaillon de Jonvil<strong>le</strong>, <strong>et</strong> que, supplanté par lui au<br />

Conseil des Empereurs, Pir<strong>le</strong>t se sépare de ce Conseil <strong>et</strong><br />

entraîne ses partisans (102). "Ils quittent fièrement <strong>le</strong><br />

(102) Le F.*. Jouaust [AGJ, 110] dit que, repoussé en 1762, Pir<strong>le</strong>t revint à la'cliarge<br />

en 1766. Nous pensons qu'en ce qui concerne la tentative de 1766, <strong>le</strong> F.*. Jouaust<br />

se trompe. Co n'est pas Pir<strong>le</strong>t qui la fit faire, mais "bien, ainsi que nous <strong>le</strong> verrons<br />

plus loin, <strong>le</strong> Conseil des Empereurs dont Pir<strong>le</strong>t s'est séparé depuis 1762 pour fonder<br />

<strong>le</strong> Conseil des Chevaliers d'Orient. A plusieurs reprises il nous semb<strong>le</strong> que <strong>le</strong> F.*.<br />

Jouaust confond ces deux Conseils rivaux, mais comme il s'appuie <strong>sur</strong> <strong>le</strong> Mémoire<br />

justificatif du F. •. de la Chaussée que nous n'avons pu nous procurer, nous ne pouvons<br />

<strong>le</strong> discuter qu'en lui opposant <strong>le</strong>s historiens modernes. Or ceux-ci, bien qu'ayant<br />

éga<strong>le</strong>ment puisé, comme Thory, à la même source, attribuent au Conseil des Empereurs<br />

bien des actes que Jouaust m<strong>et</strong> au compte de Pir<strong>le</strong>t, qui n'en fait plus partie,<br />

ou du Conseil des Chevaliers d'Orient, <strong>et</strong> réciproquement. C'est ainsi que selon <strong>le</strong> F.'.<br />

Jouaust [AGJ, 112], Brest de la Chaussée faisait partie du Conseil 11 plus modeste "<br />

des Chevaliers d'Orient <strong>et</strong> non pas du Conseil des Empereurs, <strong>et</strong> cependant il reproduit<br />

lui-même [AGJ, 281 <strong>et</strong> suiv.],comme émanant du Conseil des Empereurs, un document<br />

dont il adm<strong>et</strong> l'authenticité, la patente du F.*. Etienne Morin, au bas duquel se trouve<br />

la signature de Brest de la Chaussée. — De son cpté. Un Vieux Maçon [KUL, 537]<br />

dit aussi que La Corne n'a jamais fait partie du Conseil des Empereurs d'Orient <strong>et</strong><br />

dOccident. •— De quel corps émane donc la patente en question, que n'a pas signée<br />

Pir<strong>le</strong>t, l . quoique Jouaust nous <strong>le</strong> présente comme étant, en tous temps, à la tête du<br />

Conseil des Empereurs, <strong>et</strong> qu'ont, au contraire, signée Brest de la Chaussée <strong>et</strong> La<br />

Corne que l'on déclare n'avoir jamais fait partie de ce Conseil ? En l'absence de documens<br />

suffisants, nous nous conformons à l'usage en donnant au corps qui a délivré<br />

c<strong>et</strong>te patente <strong>le</strong> sous-titre de Conseil des Empereurs <strong>et</strong> en lui conservant ce titre<br />

dans l'historique que nous faisons des événemens maçonniques de c<strong>et</strong>te époque <strong>et</strong><br />

de sa, lutte avec <strong>le</strong> Conseil des Chevaliers d'Orient <strong>et</strong> avec la Grande Loge de France ;<br />

toutefois, il nous semb<strong>le</strong> que ce vocab<strong>le</strong> n'a été adopté que vers 1771 par un corps<br />

<strong>sur</strong> l'origine <strong>et</strong> la^filiation duquel nous n'avons pas de données certaines, mais que<br />

nous présumons s'être formé, à la reprise des travaux maçonniques suspendus depuis<br />

1767, des débris des deux anciens Conseils rivaux. A notre avis encore, l'autorité<br />

maçonnique dont émane l'acte en question n'a jamais porté que <strong>le</strong> titre de Souverain<br />

(h'and Conseil des Loges régulières ou celui de Souverain Grand Conseil des Sublimes<br />

n'insistons<br />

<strong>le</strong>squel<strong>le</strong>s<br />

, ainsi<br />

- , . , L document<br />

du 26 Juil<strong>le</strong>t 1772 cité par Jouaust [AGJ, 118], dans <strong>le</strong>squels nous trouvons, pour la<br />

première fois, ce titre de Conseil des Empereurs d*Orient <strong>et</strong> d 1 Occident.

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