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Recherches sur le Rite Ecossais Ancien et Accepté précédé d'un ...

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SUR LE EITE ÉCOSSAIS ANCIEN ACCEPTÉ 281<br />

Mais il'faut abandonner ce raisonnement, dit <strong>le</strong> P.". Jouaust,<br />

— que <strong>le</strong> Grand Orient ne peut taxer de partialité. —Nous<br />

avons vu, en eff<strong>et</strong>, que la Grande Loge de 'France a<br />

accepté, en 1772, une alliance proposée par <strong>le</strong> Conseil des<br />

Empereurs ; que c<strong>et</strong>te alliance ne doit être définitive<br />

qu'après que des règ<strong>le</strong>mens nouveaux pour l'administration<br />

généra<strong>le</strong> <strong>et</strong> particulière de la maçonnerie, auront<br />

été approuvés dans une assemblée généra<strong>le</strong> de la Grande<br />

Loye <strong>et</strong> du Souverain Conseil ; que c<strong>et</strong>te réorganisation est<br />

confiée à une commission spécia<strong>le</strong>, <strong>et</strong> que cel<strong>le</strong>-ci, en commençant<br />

ses travaux, invoque, pour l'élaboration de ces<br />

règ<strong>le</strong>mens, <strong>le</strong> concours des loges régulières,àl'acceptation<br />

desquel<strong>le</strong>s la fusion semb<strong>le</strong> avoir été, dès <strong>le</strong> principe, subordonnée<br />

(182); que ce travail n'a jamais été achevé,—<strong>et</strong><br />

que, par conséquent, l'union convenue des deux corps<br />

est demeurée sans eff<strong>et</strong>, — par suite de la fondation du<br />

Grand Orient de France. Nous avons vu éga<strong>le</strong>ment <strong>le</strong><br />

Souverain Conseil continuer ses travaux en dehors de la<br />

Grande Loge, <strong>et</strong> cel<strong>le</strong>-ci, en tous temps, n'administrer que<br />

<strong>le</strong>s trois grades symboliques.<br />

Ainsi, outre <strong>le</strong>s considérations théoriques que nous<br />

avons précédemment fait valoir, la question de fait nous<br />

amena encore à conclure que <strong>le</strong> Grand, Orient, au commencement<br />

de ce sièc<strong>le</strong>, ne possède encore aucun droit<br />

<strong>sur</strong> <strong>le</strong>s hauts grades pratiqués en Prance jusqu'à c<strong>et</strong>te<br />

époque, si ce n'est, on peut <strong>le</strong> concéder, <strong>sur</strong> ceux auxquels<br />

il a lui-même limité sa juridiction en 1787 ; nous verrons<br />

plus loin s'il en possède de plus légitimes <strong>sur</strong> ceux du<br />

Mite Écossais <strong>Ancien</strong> accepté.<br />

(182) Ceci résulte clairement <strong>d'un</strong> passage du ifeWircreproduit par<br />

<strong>le</strong> F.-. Jouaust [AGJ, 265], dans <strong>le</strong>quel <strong>le</strong> F.*. Brest de la Chaussée par<strong>le</strong> de " c<strong>et</strong>te<br />

" union fameuse dont l'eff<strong>et</strong> doit infaillib<strong>le</strong>ment transporter au Conseil des Empereurs^<br />

"toute l'autorité qu'avait la (ïranc<strong>le</strong> Loye <strong>sur</strong> <strong>le</strong>s maçons de Paris <strong>et</strong> des<br />

" Provinces, ou anéantir c<strong>et</strong>te autorité par <strong>le</strong> refus, peut-être légitime, que feront<br />

11 <strong>le</strong>s loges des provinces de continuer à un tribunal qu'el<strong>le</strong>s ne reconnaissent pas une<br />

" obéissance qu'el<strong>le</strong>s n'avaient promise qu'au corps composé des sociétés particulières,<br />

u<br />

aux seuls Mdiiïres de Loges considérés comme tels <strong>et</strong> non comme revêtus degrades<br />

supérieurs

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