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Recherches sur le Rite Ecossais Ancien et Accepté précédé d'un ...

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VIII<br />

AVANT-PROPOS<br />

ps " audacieuses affirmations " des FF.-. Brémond <strong>et</strong> Thévenot<br />

<strong>et</strong> d'éclairer <strong>le</strong>s maçons de c<strong>et</strong>te î<strong>le</strong> en <strong>le</strong>ur m<strong>et</strong>tant sous <strong>le</strong>s yeux,<br />

en attendant qu'il puisse publier VHistoire du Suprême Conseil de<br />

France, c<strong>et</strong>te première partie de son travail qui traite des origines<br />

du <strong>Rite</strong> <strong>Ecossais</strong> ancien accepté <strong>et</strong> s'arrête en 1804.<br />

En même temps, comme il ne saurait atteindre ce but en abordant<br />

tout de suite <strong>le</strong> point piincipal qu'il se propose d'élucider, <strong>et</strong> auquel,<br />

pour <strong>et</strong>re mieux compris, il lui faut graduel<strong>le</strong>ment conduire <strong>le</strong> <strong>le</strong>cteur,<br />

il a résumé, au préalab<strong>le</strong>, <strong>le</strong>s faits essentiels qui, dans <strong>le</strong> passé, se<br />

rattachent a son suj<strong>et</strong> ; puis, sans cependant s'attarder à suivre pas<br />

a pas <strong>le</strong>s écrivains qui assignent à la corporation maçonnique une<br />

prodigieuse antiquité, — la faire remonter, dans la série des âgeSj<br />

aux premiers temps historiques de la race humaine, à Adam, comme<br />

<strong>le</strong> fait l'historien anglais Schmitz, <strong>et</strong> comme l'a prétendu éga<strong>le</strong>ment,<br />

en 1811, <strong>le</strong> F. 1 . Noël, ne la rendrait guère plus illustre,—il a<br />

esquissé, aussi brièvement que possib<strong>le</strong>, l'histoire de l'origine <strong>et</strong> de<br />

l'introduction de la franc-maçonnerie en Ang<strong>le</strong>terre, en Écosse <strong>et</strong><br />

en France.<br />

Mais, s'il a ainsi imposé certaines limites à son cadre, il ne s'est<br />

pas effrayé des difficultés <strong>et</strong> de la longueur de la tâche ; il n'a pas<br />

origine ; <strong>et</strong> qu il a fait a ce propos, en loge, la déclaration suivante, insérée deux<br />

mois plus tard dans <strong>le</strong> Monde Maçonnique, de Paris, No de Janvier 1865, page<br />

^~ • ^ ous savez tons que je n'appartiens à la Trip<strong>le</strong> Espérance que par affilia-<br />

" tion .... Je vous avouerai de plus que, si j'ai demandé l'affiliation à ce E.-. At.-.,<br />

" mon intention n'a jamais été (L'abjurer, pour ainsi dire, l'Eoossisme auquel j'appartiens,<br />

mais simp<strong>le</strong>ment, vu 1 absence de c<strong>et</strong> Orient délogés sous l'obédience du<br />

' ' Sup.'. Cons.-, de France, de diercber à m'éclairer <strong>sur</strong> <strong>le</strong> but de notre Ordre....<br />

" Pour atteindre ce but je devais donc demander l'entrée de ce temp<strong>le</strong>. Mais si,<br />

aujourd hui, <strong>le</strong> Grand Orient me force à opter, je <strong>le</strong> déclare hautement, je n'hé-<br />

" siterai pas un seul instant a me prononcer, on donnant ma démission comme<br />

" membre de c<strong>et</strong> At.-, <strong>et</strong> de son Chap.-., tout en protestant cependant de l'estime <strong>et</strong><br />

" de la considération que j'ai pour <strong>le</strong>s FF.-, qui <strong>le</strong>s composent." — L'artic<strong>le</strong> en<br />

question ayant <strong>et</strong>e rej<strong>et</strong>e, peu après, par l'Assemblée G-énéra<strong>le</strong> du Grand Orient, l'auteur<br />

a continue de faire partie des divers At.-.defe Trip<strong>le</strong> Espérance auxquels il appartenait.<br />

Douze ans plus tard, à la suite des polémiques sou<strong>le</strong>vées en France par <strong>le</strong>s<br />

décisions du Congrès de Lausanne, il a voulu connaître l'histoire des deux obédiences,<br />

<strong>et</strong> a alors, sans <strong>et</strong>re anime d'aucun esprit de parti, commencé l'étude qu'il<br />

publie aujourd'hui. Une fois éclairé <strong>sur</strong> <strong>le</strong> bien fondé des revendications du Sup.-,<br />

Cons.-, de France, il a, par une pl.-. partie de Maurice <strong>le</strong> 14 Septembre 1876,<br />

demandé an Sup,-. Cons.-, de régulariser sa situation maçonnique ; deux mois après,<br />

quelques FF.-, s'étant associés à lui dans des circonstances qu'il est inuti<strong>le</strong> de rappe<strong>le</strong>r<br />

ici, mais dont on peut trouver l'analyse dans <strong>le</strong> Bul<strong>le</strong>tin du Grand Orient de<br />

France (No de Janvier 1877, pages 613 <strong>et</strong> suivantes), il fondait, LE 4 NOVEMBRE 1876,<br />

la loge L Amitié, dont la demande de constitutions fut adressée au Sup.-. Cons.-, par<strong>le</strong><br />

courrier du 10 du même mois <strong>et</strong> n'a pu parvenir- à Paris avant <strong>le</strong> 8 Décembre suivant.<br />

Enfin, <strong>le</strong> 9 Janvier 1877, — ayant alors appris par <strong>le</strong> Bul<strong>le</strong>tin du Grand Orient

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