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Recherches sur le Rite Ecossais Ancien et Accepté précédé d'un ...

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SITU LE RITE ÉCOSSAIS ANCIEN ACCEPTÉ 239<br />

assemblée extraordinaire du Grand Orient, <strong>le</strong> 31 Mai<br />

suivant. — Le Grand Orient, ainsi contraint, dit <strong>le</strong> IV.<br />

Jouaust, " de reconnaître un fait contraire à ces principes,"<br />

croit devoir s'en expliquer dans la circulaire qu'il adresse,<br />

<strong>le</strong> 18 Octobre 1776, aux loges de son obédience, pour exposer<br />

<strong>le</strong>s motifs qui l'ont décidé à accepter ce traité <strong>d'un</strong>ion<br />

[B, 59; JO, G7; DT, 124] ; on y lit en eff<strong>et</strong> :<br />

Cg traite semblait intéresser la gloire du Grand Orient en sens<br />

contraires. D'une part, <strong>le</strong> régime de ces Directoires était en opposition<br />

avec <strong>le</strong>s lois nationa<strong>le</strong>s do la maçonnerie, qui prononcent l'irrégularité<br />

contre toutes <strong>le</strong>s loges constituées en France par d'autres<br />

(pic par <strong>le</strong> Grand Orient. D'autre part, <strong>le</strong>s Directoires se présentaient<br />

avec un nombre do maçons <strong>d'un</strong> choix épuré, dont <strong>le</strong>s principes<br />

réformateurs portaient extérieurement <strong>sur</strong> la somptuosité des<br />

décorations, des fêtes <strong>et</strong> des festins maçonniques, pour donner plus<br />

d'aliment <strong>et</strong> d'extension aux actes de bienfaisance <strong>et</strong> de vertu...<br />

Le G. 0. a seul <strong>le</strong> droit de constituer, c est-à-dire d'adm<strong>et</strong>tre<br />

dans son association. Mais il y a loin de ce droit à celui d'empêcher<br />

qu^m corps ou im individu quelconque puisse former des établissements<br />

maçonniques en France (145) ; pour que <strong>le</strong> G. 0. eût ce dernier<br />

(l-l'j) Ln Cruud Ovieiit, ayant a c<strong>et</strong>te opoque <strong>le</strong> sentiment de sa propre faib<strong>le</strong>sse<br />

ém<strong>et</strong> humb<strong>le</strong>ment c<strong>et</strong>te théorie, <strong>sur</strong> laquel<strong>le</strong> il ne tarde pas à revenir dès qu'il se<br />

sont mieux assis. — Lo 17 Novembre 1781, il pose, en eff<strong>et</strong>, un principe contraire<br />

- . , * — pays<br />

étrangers soumis a une puissance maçonnique qui n'est pas en relations fraternel<strong>le</strong>s<br />

avec lui, tout on refusant cependant aux autorités maçonniques étrangères <strong>le</strong> droit<br />

d'en constituer, de <strong>le</strong>ur côté, en France <strong>et</strong> dans <strong>le</strong>s possessions françaises. Pour notre<br />

part, <strong>sur</strong> c<strong>et</strong>te question de juridiction territoria<strong>le</strong>, nous professons une opinion qni se<br />

rapproche rm peu de cel<strong>le</strong> émise tout d'abord par <strong>le</strong> Grand Orient de France dans la<br />

circulaire citée. A notre avis, c'est <strong>le</strong> droit du maçon de choisir <strong>le</strong> rite auquel il veut<br />

travail<strong>le</strong>r, <strong>et</strong>, quel<strong>le</strong> que soit l'autorité maçonnique qui prétend à la juridiction<br />

julièrea<br />

<strong>le</strong><br />

. . , . - ngère, où qu'el<strong>le</strong><br />

siege, pourvu qu el<strong>le</strong> soit compétente. — Ce principe a été admis d'ail<strong>le</strong>urs par <strong>le</strong>s<br />

Suprêmes Conseils du Mite <strong>Ecossais</strong>, confédérés en 1834, lorsqu'ils ont posé parmi <strong>le</strong>s<br />

treize principaux points des Doctrines antiques <strong>et</strong> imprescript ib<strong>le</strong>s de V Ordre <strong>et</strong> de V Écossisme,<br />

en particulier, <strong>le</strong>s points suivants qui résument <strong>le</strong>s vrais principes à appliquer<br />

aux questions de juridiction territoria<strong>le</strong> :<br />

3o. Chaque rite est indépendant de tous <strong>le</strong>s autres.<br />

^ 5o. Vaction de la Puissance, soit dogmatique soit administrative <strong>d'un</strong> <strong>Rite</strong>, ne peut<br />

léga<strong>le</strong>ment s'étendre que <strong>sur</strong> <strong>le</strong>s maçons de ce même rite, soumis à la juridiction de c<strong>et</strong>te<br />

Puissance.<br />

7o. Toute tentative dont <strong>le</strong> but serait de contraindre un maçon, par voie de persécution<br />

ou de vio<strong>le</strong>nce, à quitter <strong>le</strong> rite auquel il est attaché, est déclarée contraire à l'esprit <strong>et</strong><br />

aux lois généra<strong>le</strong>s de la Maçonnerie.<br />

8o. Chaque puissance maçonnigue gouverne par ses Statuts Généraux <strong>le</strong>s Ateliers<br />

DE SON KITE situés dans <strong>le</strong>s limites de sa juridiction territoria<strong>le</strong>, ou établis par el<strong>le</strong> ou<br />

avec son consentement, DANS LES CONTRÉES OÙ IL N'EXISTE AUCUNE AUTBE PUISSANCE<br />

RÉGULIÈRE DU MÊME RITE.<br />

i 2o. Toute Puissance maçonnique régulièrement <strong>et</strong> léga<strong>le</strong>ment constituée, duement<br />

reconnue <strong>et</strong> investie de la plénitude du pouvoir dogmatique d'uN KITE, POUR UNE CIR-<br />

CONSCRIPTION TERRITORIALE QUELCONQUE, A, I N C O N T E S T A B L E M E N T E T<br />

SEULE, LE DROIT DE CONSTITUER ET REGIR LES ATELIERS DE CE RITE, DANS TOUTE<br />

L'ÉTENDUE DE SA DOMINATION ;<br />

MAIS CE DROIT NE PEUT JAMAIS DONNER A CETTE PUISSANCE, CELUI D'EXCLURE, DE

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