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Recherches sur le Rite Ecossais Ancien et Accepté précédé d'un ...

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44 EEOHPRCHES<br />

Un écmain moderne, <strong>le</strong> F - . Chalmers I. Paton, a victorieusement<br />

démontré, dans une intéressante ibrocliure<br />

{The Origin of Freemasonry, — the 1717 theory exploded.<br />

London, 1871), que, longtemps avant 1717, la maçonnerie<br />

operative n'avait plus <strong>le</strong> caractère exclusif que lui prêtent<br />

<strong>le</strong>s auteurs auxquels nous faisons allusion plus haut, <strong>et</strong><br />

qu'el<strong>le</strong> s'était d'el<strong>le</strong>-même transformée en maçonnerie<br />

spéculative.<br />

Nous avons déjà vu, à propos des règ<strong>le</strong>mens de 1663<br />

<strong>et</strong> de la décision prise, en 1703, par la vieil<strong>le</strong> loge de<br />

Saint-Paul, qu'avant 1717, la maçonnerie était ouverte<br />

aux gens du monde <strong>et</strong> qu'el<strong>le</strong> existait en Ang<strong>le</strong>terre <strong>sur</strong><br />

<strong>le</strong>s mêmes hases <strong>et</strong> présentait <strong>le</strong>s mêmes caractères que<br />

la maçonnerie spéculative, prétendue moderne. L'extrait<br />

du journal d'Ashmo<strong>le</strong> (voir note 16) nous prouve éga<strong>le</strong>ment,<br />

qu'en 1682, il existait des loges dont <strong>le</strong>s membres<br />

n'étaient pas tous de simp<strong>le</strong>s ouvriers maçons ; il y<br />

avait parmi eux de nombreux maçons acceptés. Nous<br />

verrons plus loin, qu'en Ecosse, certaines loges possédaient,<br />

en 1600, des membres étrangers au métier de<br />

maçons (voir note 37), mais, en attendant que nous<br />

arrivions à c<strong>et</strong>te partie de notre travail, nous pensons<br />

qu'il est uti<strong>le</strong> d'analyser, en la résumant, l'argumentation<br />

du F.-. Chalmers I. Paton [PA, 3 À 6,10 à 15, 21, 22, 26<br />

29 <strong>et</strong> 48] ;<br />

— L'art de la maçonnerie exige, dans ses plus hautes<br />

sphères, des connaissances spécia<strong>le</strong>s qui ne sont pas<br />

aussi indispensab<strong>le</strong>s aux autres corporations ouvrières.<br />

Si <strong>le</strong>s simp<strong>le</strong>s ouvriers ou <strong>le</strong>s tail<strong>le</strong>urs de pierre ne sont,<br />

en quelque sorte, que des manœuvres, ceux qui dressent<br />

<strong>le</strong> plan <strong>d'un</strong> édifice <strong>et</strong> en <strong>sur</strong>veil<strong>le</strong>nt la construction ont<br />

dû, de tous temps, être des hommes instruits, <strong>et</strong> c'est à<br />

eux qu'il faut faire remonter l'organisation primitive de<br />

la franc-maçonnerie, qui, dès l'origine, a dû avoir sa discipline<br />

propre, distincte de cel<strong>le</strong> des autres corps de<br />

métier. Il est évident que <strong>le</strong>s hommes qui ont construit<br />

l'abbaye de "Westminster ou cel<strong>le</strong> de Melrose possédaient<br />

des connaissances <strong>d'un</strong> ordre très é<strong>le</strong>vé ; <strong>le</strong>urs œuvres<br />

commandent l'admiration, <strong>et</strong> plus on <strong>le</strong>s considère, plus<br />

c<strong>et</strong>te admiration s'impose. Sans doute, de simp<strong>le</strong>s maçons<br />

y furent employés en grand nombre qui savaient peu de<br />

chose en dehors de <strong>le</strong>ur spécialité de tail<strong>le</strong>r la pierre <strong>et</strong><br />

de bâtir, mais ils étaient dirigés <strong>et</strong> gouvernés par des<br />

architectes qui avaient dressé <strong>le</strong>s plans de ces remar-

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