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Recherches sur le Rite Ecossais Ancien et Accepté précédé d'un ...

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SUR LE RITE ÉCOSSAIS ANCIEN ACCEPTÉ 301<br />

" restés fidè<strong>le</strong>s à la Grande Loge dans <strong>le</strong> tems de sa<br />

" prospérité " [DT, 85]. Les FF.-, autrefois bannis récriminent<br />

donc do nouveau, demandent la révision de toutes<br />

<strong>le</strong>s opérations faites pendant<strong>le</strong>ur bannissement, dénoncent<br />

des abus imaginaires, des vols, des exactions commises <strong>et</strong><br />

demandent la nomination <strong>d'un</strong>e commission chargée de<br />

présenter un plan pour remédier aux maux qui affligent<br />

la maçonnerie française. La Grande Loge nomme, séance<br />

tenante, huit commissaires pour lui faire un rapport à<br />

ce siij<strong>et</strong> [supra, 111, 219 <strong>et</strong> 220],<br />

L installation du duc de Chartres est en même tems<br />

fixée pour la fin de Novembre 1771, mais force est de<br />

l'ajourner, car <strong>le</strong> duc n'a pas encore, à c<strong>et</strong>te date, accepté<br />

<strong>le</strong>s fonctions qui lui ont été confiées [bul, 334].<br />

LA EONDATION DU GRAND ORIENT DE FRANCE<br />

Les huit commissaires chargés par la Grande Loge de<br />

France, à sa séance du 17 Octobre 1771, de lui présenter<br />

un plan pour remédier aux maux qui affligent la maçonnerie<br />

française s'assemb<strong>le</strong>nt pour la première fois en Janvier<br />

1773 (219).<br />

Composée, dit-on, en majeure partie du moins, de frères<br />

attachés à la cause des anciens factieux, el<strong>le</strong> se laisse<br />

bientôt influencer par <strong>le</strong>s meneurs du parti réintégré, <strong>et</strong><br />

s'adjoint,de sa propre autorité, quelques Maîtres de loges<br />

de Paris " qui ne sont point des plus honorab<strong>le</strong>s " [BUL,<br />

_ (219) Ainsi quo nous l'avons déjà fait observer (note 59), on doit faire une distinction<br />

entre c<strong>et</strong>te commission <strong>et</strong> cel<strong>le</strong> qui fut nommée en Juil<strong>le</strong>t <strong>et</strong> Août 1772<br />

pour s'occuper de la fusion de la Grande loge <strong>et</strong> du Conseil des Empereurs. Nous<br />

en trouvons une nouvel<strong>le</strong> preuve dans une déclaration du ÏV. Jouaust qui dit que,<br />

parmi <strong>le</strong>s huit commissaires qui préparèrent <strong>le</strong> travail de réforme auquel est due la<br />

naissance du Grand Orient, il ne rencontre qu'IM sexd des frères "bannis [BUL. 284],<br />

Or, nous savons qu' on en trouve trois dans la commission nommée en Juil<strong>le</strong>t <strong>et</strong> Août<br />

1772 ; <strong>le</strong>s FF,-. Labady, Lacan <strong>et</strong> Daubertin. En outre, il nous est diffici<strong>le</strong> d'adm<strong>et</strong>tre<br />

que, <strong>le</strong> 17 Octobre 1771, la Grande Loge ait pu nommer comme commissaires deux<br />

frères qui ne faisaient pas partie de sa composition : <strong>le</strong>s FF. •. Gaillard <strong>et</strong> de Lalande.<br />

Nous avons exposé, au suj<strong>et</strong> du F.-. Gaillard, <strong>le</strong>s raisons qui nous portent à croire<br />

qu'il n'appartenait pas à la Grande Loge [supra, 210, note HO] ; quant au F.', de<br />

Lalande, il ne pouvait, en Octobre 1771, faire partie de la Grande Loge n'étant pas<br />

alors Maître de loge. Il était, en eff<strong>et</strong>, à ce moment, simp<strong>le</strong> membre de la loge des<br />

Sciences, dont Helvétius était Vénérab<strong>le</strong> ; ce n'est qu'après la mort de ce dernier,<br />

<strong>sur</strong>venue <strong>le</strong> 26 Décembre 1771, que de Lalande <strong>le</strong> remplaça en c<strong>et</strong>te qualité <strong>et</strong> qu'il<br />

put prendre son siège à la Grande Loge.— Un Vieux Maçon [BUL, 540] cite une troisième<br />

commission, composée des FF.-, de Boulainvilliers, de ïoussainct, Gaillard,<br />

Brun<strong>et</strong>eau, Labady, Lacan, Godard, Diur<strong>et</strong> <strong>et</strong> Daubertin, dans laquel<strong>le</strong> nous remarquons<br />

deux nouveaux noms <strong>et</strong> l'absence du F.', de Lalande. Nous ne savons rien du<br />

rô<strong>le</strong> qu'el<strong>le</strong> a pu jouer. Quant à la Commission du 17 Octobre 1771, nous n'en connaissons<br />

pas la composition exacte. Un vieux Maçon [BUL, 540] nous apprend seu<strong>le</strong>ment<br />

qu'el<strong>le</strong> se composait de certains membres de la Grande Loge qui s'étaient déjà<br />

distingués par <strong>le</strong>ur turbu<strong>le</strong>nce,

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