15.11.2013 Views

Recherches sur le Rite Ecossais Ancien et Accepté précédé d'un ...

Recherches sur le Rite Ecossais Ancien et Accepté précédé d'un ...

Recherches sur le Rite Ecossais Ancien et Accepté précédé d'un ...

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

RECHERCHES SUR LE R.'. ECOSS.'. ANC.'. ACC.'. 283<br />

^ D'après une autre liste, gravée en 1736 par ordre de la<br />

Grande Loge d'Ang<strong>le</strong>terre [GO, 51], la loge n 0 90, constituée<br />

<strong>le</strong> o Avril 1732, se tient alors à Vhôtel de JBussg, rue<br />

do Bussy, à Paris.<br />

D'après une troisième liste publiée par Pine, en 1740,<br />

par ordre des Grands Officiers, la loge a changé de n 0<br />

d'ordre par suits de l'extinction de quelques loges plus<br />

anciennes ; el<strong>le</strong> porte <strong>le</strong> n 0 78 <strong>et</strong> est indiquée comme se<br />

réunissant à 1 auberge A la Vil<strong>le</strong> de Tonnerre, rue des Boucberies,<br />

a Paris, — sans doute dans <strong>le</strong> même local que la<br />

Grande Loge Provincia<strong>le</strong> de France qui tenait ses séances<br />

cliez un traiteur cte la meme rue des Boucheries, nommé<br />

Debure [OB, 799, note]. D'après une quatrième liste, publiée<br />

par Co<strong>le</strong> en 1756, par ordre du Grand-Maître, c<strong>et</strong>te<br />

loge porte <strong>le</strong> n 0 49 <strong>et</strong> se tient toujours à l'auberge A la<br />

Vil<strong>le</strong> de Tonnerre [GO, 54, 56, 57]- Il en est de même<br />

d'après une nouvel<strong>le</strong> liste de Co<strong>le</strong> de 1763 [KG, 158]. A<br />

partir de c<strong>et</strong>te époque, el<strong>le</strong> ne figure plus <strong>sur</strong> aucune liste,<br />

ayant été rayee, <strong>le</strong> 27 Janvier 1768, " pour avoir cessé<br />

" de se réunir ou négligé de se conformer aux rég<strong>le</strong>mens<br />

" de l'association " [KC, 158].<br />

D'un autre côté, <strong>le</strong> P.-, Jouaust [AGJ, 58] dit que la<br />

première loge parisienne a été fondée, en 1725, par Lord<br />

Derv r entwater <strong>et</strong> autres, qn el<strong>le</strong> n a jamais été constituée<br />

par la Grande Loge cVAng<strong>le</strong>terre <strong>et</strong> qu'on ignore <strong>le</strong> titre<br />

qu'el<strong>le</strong> porta. Selon lui, la loge Saint-Thomas aurait été<br />

constituée plus tard, en 1729, par la Grande Loge d'Ang<strong>le</strong>terre<br />

[AGJ, 61]; il repousse éga<strong>le</strong>ment l'union des deux titres<br />

de Saint-Thomas au Louis ïPArgent, <strong>et</strong>, cependant, plus<br />

loin [AGJ, 92], il cite, d après <strong>le</strong> Tab<strong>le</strong>au Officiel des Loges de<br />

l'obédience de la Grande Loge de Prance au 1 ER Janvier 1765,<br />

<strong>le</strong> P.-.Le Br<strong>et</strong>on comme Vénérab<strong>le</strong> inamovib<strong>le</strong> de la loge<br />

du Louis d'Argent de Saint-Thomas (186). Nous ne nous<br />

Ang<strong>le</strong>terre ; nous en trouvons la preuve dans Bescherel<strong>le</strong> qui, au mot Enseigne, cite<br />

comme exemp<strong>le</strong> c<strong>et</strong>te phrase : L'auberge avait pour enseigne une iéte de Maure. Nous<br />

avons_ eu éga<strong>le</strong>ment occasion précédemment de mentionner quelques tavernes<br />

anglaises ayant des enseignes du même genre : page 22, note 19, nous mentionnons<br />

la Queen's Head tavern, <strong>et</strong>, page 53, cel<strong>le</strong> do Ben Johnson's Head. Quoiqu'il<br />

en soit, dans la liste de Smith publiée en 1736, la loge No. 90 est positivement<br />

désignée sous <strong>le</strong> titre français du Louis d'Argent [voir note 42] .<br />

^ (186) En 1773 <strong>le</strong> BV. Le Br<strong>et</strong>on figure encore parmi <strong>le</strong>s Maîtres de loges de Paris.<br />

Ceci nous amène à une rectification concernant <strong>le</strong> titre donné à Chaillon de Jonvil<strong>le</strong><br />

dans la patente de Morin. L'ancien texte de ce document <strong>le</strong> qualifie de Vén.\ if,-.<br />

de_ la premiere loge en France appelée SAINT-THOMAS ; <strong>le</strong> texte 1 que nous a communiqué<br />

<strong>le</strong> E.•. Pike dit : V b<strong>le</strong> M" de la l crc L.', en France appelée SAINT-ANTOINE (voir<br />

précédemment page 195). Lo texte du F.-. Pike nous semb<strong>le</strong> plus exact puisqu'il la<br />

date de ce document (27 Août 1761), Lo Br<strong>et</strong>on, Vénérab<strong>le</strong> inamovib<strong>le</strong> de la Loge<br />

Saint-Thomaa, vit encore. Il y a donc lieu de rectifier <strong>sur</strong> ce point <strong>le</strong> passage de notrs<br />

note 42 où nous faisons allusion à CJaaiJIon de Jonvil<strong>le</strong>.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!