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Recherches sur le Rite Ecossais Ancien et Accepté précédé d'un ...

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210 RECHERCHES<br />

De son côté, <strong>le</strong> Conseil des Umpereurs d'Orient <strong>et</strong><br />

d'Occident, attaque en même temps, ainsi que nous<br />

venons de <strong>le</strong> voir, par la Grande Loge de France <strong>et</strong> par<br />

<strong>le</strong> Gonseil des Chevaliers d'Orient, clierclie aussitôt à se<br />

faire un allié de l'un de ses deux ennemis afin de pouvoir<br />

lutter contre l'autre avec plus de chances de succès. Il<br />

se r<strong>et</strong>ourne donc vers <strong>le</strong> plus puissant d'entre eux, vers la<br />

Grande Loge de France, <strong>et</strong> tente,non-seu<strong>le</strong>ment de se faire<br />

reconnaître par el<strong>le</strong>, mais encore de fusionner avec el<strong>le</strong>.<br />

Nous empruntons au P.'. Jouaust [agj, 113 <strong>et</strong> 115]<br />

<strong>le</strong> récit suivant de c<strong>et</strong>te tentative :<br />

L'Orateur du Souverain Conseil, <strong>le</strong> F. - . Gaillard (110), membre<br />

de la Grande Loge comme Vénérab<strong>le</strong> <strong>d'un</strong>e loge de Paris, homme<br />

<strong>d'un</strong> ta<strong>le</strong>nt reconnu, fit, dans l'assemblée du 2 Octobre 1766, un discours<br />

où il déploya toutes <strong>le</strong>s ressources de l'esprit <strong>et</strong> de l'éloquence<br />

pour persuader à ses collègues d'opérer c<strong>et</strong>te fusion. Son<br />

proj<strong>et</strong> consistait à réunir <strong>le</strong>s deux corps <strong>et</strong> à créer trois chambres,<br />

(110) Ragon, d'après VAvertissement déjà cité (voir note 107), dit que c<strong>et</strong>te proposition<br />

du 2 Octobre 1T06 a été faite à la Grande Loge par <strong>le</strong> iV. (rouillai't [HA,<br />

<strong>et</strong> d'Occident. Dans <strong>le</strong> document signé Labady, extrait, dit-on, des registres du<br />

Conseil des Empereurs, il est éga<strong>le</strong>ment fait mention du F. - . Gaillard, Grand Orateur,<br />

comme étant nommé <strong>le</strong> 2G Juil<strong>le</strong>t 1772 pour renouve<strong>le</strong>r a la prochaine assemblée<br />

de la Grande Loqe la proposition que <strong>le</strong> Souverain Conseil lui a fait faire <strong>le</strong> 2 Octobre<br />

17G6 (voir note 114), mais il n'y est pas dit quel fut <strong>le</strong> F.-, qui fit alors c<strong>et</strong>te proqu<br />

; - ,<br />

Paris, membre de la Grande Loge de France [AGJ, 113], mais aucun des doeumens<br />

que nous avons sous <strong>le</strong>s yeux ne confirme c<strong>et</strong>te assertion. Au 1er Janvier 1765, <strong>le</strong><br />

F.-. Gaillard ne figure pas au tab<strong>le</strong>au des Officiers de la Grande Loge [AGJ, 95] ; il<br />

ne figure pas non plus, en 1773, au nombre des SI Maîtres de loges de Paris ni<br />

parmi <strong>le</strong>s dépiités de ces Maîtres [AGJ, 139 à 142], mais il figure comme reprisentant<br />

Faris au " Tab<strong>le</strong>au des Députés qui ont concouru aux opérations de la Grande Loge<br />

- • ... |- AW( 143], H est donc<br />

comme Commissaire<br />

• de Vénérab<strong>le</strong>,<br />

<strong>et</strong> que la loge qu'il présidait ne re<strong>le</strong>vait pas î<strong>le</strong> c<strong>et</strong>te obédience, car autrement il<br />

eût certainement fait partie de l'une des cinq divisions des 81 Maîtres de Paris, que<br />

<strong>le</strong> F.-. Jouaust nous présente comme étant tous membres de la Grande Loge [AGJ, 153<br />

note], Lenom du F.-. Gaillard ne figure pas non plus au TaUeau des Officiers du Grand<br />

Orient de France (1773) que reproduit <strong>le</strong> F.'. Jouaust [AGJ, 195 à 204]. — Un écrivain<br />

anglais [KO, 24£] pense que <strong>le</strong> F.', dont il s'agit ici sé nommait G. H. Gaillard <strong>et</strong><br />

il nous <strong>le</strong> présente comme étant l'auteur de V Examen de la Conduite des Templiers.^ sltAs,<br />

1786). Les dictionnaires historiques que nous avons consultés ne mentionnent ni c<strong>et</strong><br />

ouvrage ni ce nom. Le F.-. Woodford aurait-il laissé imprimer un G xiour un G, <strong>et</strong><br />

s'agirait-il de l'historien-académicien Gabriel Henri Gaillard (1726-1806) ? Il nous<br />

est impossib<strong>le</strong> d'éclairoir ce point du pays où nous écrivons, notre rô<strong>le</strong> se borne donc<br />

à <strong>le</strong> signa<strong>le</strong>r. — Disons maintenant quelques mots du F. •. Gouillart.<br />

GOTILLAET (Pierre Louis), ancien .avocat au Par<strong>le</strong>ment <strong>et</strong> docteur agrégé de la<br />

Faculté des C ' '<br />

du Grand Ori<br />

loge de Sainte-<br />

(•) La lo"e Sainte-Sophie it été constituée <strong>le</strong> 19 Novembre 177-i par la Grande Loye de France (voir précédemment<br />

pliEC 11No. 282). Kill- se rangea par la suiti sous la hannlère du Grand Orient de France qui la<br />

constitua <strong>le</strong> 21 Mars 177.', (voir précédemment PAFÎC 120, No. 127), mais ic F.'. Gouillart uc la suivit pas sous<br />

c<strong>et</strong>te obédience. En 17B7, la loge Sato<strong>le</strong>-Sojihie avait pour Vénérab<strong>le</strong> <strong>le</strong> V,", de Vitry, Jeune, avocat au Par<br />

<strong>le</strong>nient [tf-, 02].

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