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Recherches sur le Rite Ecossais Ancien et Accepté précédé d'un ...

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SUR LE RITE ÉCOSSAIS ANCIEN ACCEPTÉ 209<br />

TENTATIVES D UNION AVEC LA GRANDE LOGE DE FRANCE<br />

Inquiétée par <strong>le</strong> Conseil des ^Empereurs <strong>et</strong> par <strong>le</strong> Conseil<br />

des Chevaliers d'Orient nouvel<strong>le</strong>ment fondé parPir<strong>le</strong>t,<br />

— seuls établissemens maçonniques qui entravent alors<br />

ses<br />

) opeiations <strong>et</strong> afFectent une suprématie <strong>sur</strong> el<strong>le</strong> parce<br />

qu el<strong>le</strong> ne délivré de constitutions que pour <strong>le</strong>s trois grades<br />

symboliques (108), — la Grande Loge de France, cherche<br />

a anéantir ces pr<strong>et</strong>entions par un coup de vigueur ; el<strong>le</strong><br />

rend, en conséquence, <strong>le</strong> 14 Août 1766, un décr<strong>et</strong> par <strong>le</strong>quel<br />

el<strong>le</strong> révoque toutes <strong>le</strong>s constitutions capitulaires, délivrées<br />

par <strong>le</strong>s chapitres des hauts grades (109), <strong>et</strong> défend à<br />

ses loges symboliques de reconnaître l'autorité qu'ils prétendent<br />

s arroger, sous peine d'être rayées de son tab<strong>le</strong>au<br />

<strong>et</strong> d'être déclarées irrégulières [A, 87 ; DT, 77 : E, 256 • CL<br />

5<br />

227 ; RD, 50].<br />

'<br />

.A. la suite de ce decr<strong>et</strong> <strong>et</strong> dans <strong>le</strong> but, évidemment,<br />

de se faire reconnaître par la Grande Loge dès sa formation,<br />

<strong>le</strong> Conseil des Chevaliers d'Orient publie une adresse<br />

aux fiancs-maçons français dans laquel<strong>le</strong> il déclare qu'aucune<br />

autre puissance maçonnique que la Grande Loge de<br />

France n'a <strong>le</strong> droit de constituer des Ateliers symboliques<br />

ni de <strong>le</strong>s gouverner [AGJ, 12é] ; puis, en vue de discréditer<br />

<strong>le</strong> Conseil rival, il invite, dans la même adresse, <strong>le</strong>s loges<br />

<strong>et</strong> <strong>le</strong>s chapitres à méconnaître la filiation qu'on prétend<br />

exister entre <strong>le</strong>s francs-maçons <strong>et</strong> <strong>le</strong>s templiers, <strong>et</strong> proscrit<br />

tout grade ayant un rapport direct ou indirect avec ce<br />

système [A, 88].<br />

(108) — " Il est certain qu'on était parvenu alors à établir en principe que la<br />

u concession des Constitutions aux degres supérieurs <strong>le</strong>ur appartenait à l'exclusion<br />

{< de la Grande Loge, <strong>et</strong> véritab<strong>le</strong>ment <strong>le</strong>s maçons français s'étaient soumis à c<strong>et</strong>te<br />

" convention tacite. Les loges formaient toujours <strong>le</strong>urs demandes pour obtenir des<br />

" chapitres auprès de ces Conseils " [DT, 76].<br />

Dans la circulaire du 17 Septembre 1772, rédigée <strong>et</strong> signée par <strong>le</strong>s Commissaires<br />

de la (xrande Loge <strong>et</strong> du Souverain Conseil, il est dit que " pendant qu'el<strong>le</strong> se repo-<br />

" sait <strong>sur</strong> <strong>le</strong> Conseil des Empereurs d'Orient <strong>et</strong> d'Occident, Sublime Mère-Loge Éeos-<br />

" smsc, de l'administration des grades supérieurs, el<strong>le</strong> (la Grande Loge de France)<br />

donnait tous ses soins au symbolique. " C<strong>et</strong>te déclaration des Commissaires en<br />

1772, ne s'accorde guère avec l'attitude de la Grande Loge en 1766 ; mais el<strong>le</strong> s'explique<br />

par l'alliance alors proj<strong>et</strong>ée entre la Grande Loge <strong>et</strong> <strong>le</strong> Conseil des Empereurs<br />

<strong>et</strong> par <strong>le</strong> désir de <strong>le</strong>urs commissaires ïespectifs de rapprocher <strong>le</strong>s partis.<br />

(109) Nous avons reproduit précédemment (page 208, note 106), nue note du F.-.<br />

Jouaust [AGJ, 124] d'après laquel<strong>le</strong> ce décr<strong>et</strong> de la Grande Loge semb<strong>le</strong>rait ne viser<br />

que <strong>le</strong>s Mères-Loges symboliques constituées par el<strong>le</strong> dans <strong>le</strong>s provinces <strong>et</strong> non pas<br />

<strong>le</strong>s Constitntifvns nn.Tvîf.rilnirp.q nr>rwprlpoa -nnv Ino rWicvîlr, /I n' _ •<br />

grades, que nous ne voyons<br />

pas, en ce cas, <strong>le</strong> rapport qui doit nécessairement lier <strong>le</strong>s deux parties du décr<strong>et</strong>, <strong>et</strong><br />

que nous savons d'ail<strong>le</strong>urs qu'à c<strong>et</strong>te époque certains de ces collèges prenaient <strong>le</strong> titra<br />

de mères-loges écossaises, nous préférons nous eu tenir aux analyses qu'en ont données<br />

<strong>le</strong>s autres auteurs maçonniques auxquels nous référons <strong>le</strong> <strong>le</strong>cteur.<br />

15

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