Eval droit ccial Maroc.pdf - Index of
Eval droit ccial Maroc.pdf - Index of
Eval droit ccial Maroc.pdf - Index of
You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
Cette législation tend ainsi à abolir les approches traditionnelles vis-à-vis du <strong>droit</strong> des contrats, mais<br />
également certains des aspects pratiques du DOC, tels que les principes concernant la volonté libre<br />
des parties impliquées dans des rapports contractuels, dans le cadre d’entreprises.<br />
Ainsi, il existe certaines contradictions entre le Code des Obligations et Contrats, qui adopte une<br />
approche plus traditionnelle envers la formation de contrat, et certaines législations spécialisées.<br />
Toutefois, le DOC a été conçu pour établir des conditions et des principes généraux du <strong>droit</strong> des<br />
contrats et il constitue par là, un instrument essentiel pour les juges, dans le règlement des litiges<br />
contractuels, fondé sur la notion d’équité, puisqu’il donne lieu à une interprétation dépassant les lois,<br />
imposées rigidement dans une société en mutation.<br />
e) La Charte des investissements<br />
La Charte des investissements est une loi-cadre qui fixe des objectifs et formule les principaux<br />
principes, mais demeure fondamentalement une « déclaration d’intention ». Les dispositions<br />
contenues dans la Charte reprennent celles incluses dans la plupart des codes d’investissement des<br />
pays en développement. Les différents articles de la Charte, rédigés de façon nébuleuse, empêchent<br />
à la fois une applicabilité directe et une lecture claire. D’autre part, les textes de mise en application<br />
qui devaient avoir été promulgués en même temps que la loi-cadre, sont entrés en vigueur<br />
uniquement de façon partielle et à la suite d’un long retard. Aujourd’hui, certains règlements ne sont<br />
toujours pas promulgués et un certain nombre de dispositions de la charte ne peuvent ainsi être<br />
applicables.<br />
f) Le <strong>droit</strong> bancaire<br />
Le <strong>droit</strong> bancaire concernant notamment les hypothèques et sécurités, est principalement inclus dans<br />
le Code des Obligations et Contrats ; quant à ses aspects procéduraux, ils sont contenus dans le Code<br />
de Commerce. Il existe quelques questions concernant ce domaine du <strong>droit</strong>, qui est fondé sur un<br />
certain nombre d’aspects contradictoires du <strong>droit</strong>, et leur interprétation, par les tribunaux, est parfois<br />
compliquée ou inexacte.<br />
Ce domaine de la loi exige une mise au point, étant donné que ce sont les juges qui interprètent et<br />
proposent une jurisprudence au-delà de l’application stricte des textes.<br />
Ce domaine est essentiellement technique et exige une révision exhaustive des textes et propositions<br />
d’amendement, à travers une approche moderne du prêt et des transactions sécurisées.<br />
g) Les ressources humaines<br />
À notre sens, le frein essentiel à une bonne application des lois commerciales réside dans la faiblesse<br />
des ressources humaines.<br />
‣ Les syndics de faillite ne sont pas formés pour assister les juges commissaires et les chefs<br />
d’entreprises dans le traitement des difficultés d’entreprises (dans le cadre de procédures de<br />
redressement ou de liquidation judiciaires)<br />
‣ Les commissaires aux comptes ne sont pas suffisamment nombreux pour contrôler et certifier les<br />
comptes de toutes les sociétés anonymes (quelques dizaines d’experts comptables inscrits sur le<br />
FMI, Inc. <strong>Eval</strong>uation de la législation commerciale du royaume du <strong>Maroc</strong> 110