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estimation des effets propres des mesures agroenvironnementales ...

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3.4 Description <strong>des</strong> estimateurs mobiliséssur la base du score de propension. Ce résultat fondamental réduit énormément la dimensiondu problème de matching. Cette approche est également utilisée dans ce rapport.L’estimateur « local linear regression » repose sur la construction d’un non-bénéficiaire« matché moyen » en pondérant chacun <strong>des</strong> non bénéficiaires de l’échantillon, selon qu’ils sontplus ou moins proches du bénéficiaire. Cette proximité est mesurée soit en termes de l’ensemble<strong>des</strong> caractéristiques observées (il faut alors faire appel à <strong>des</strong> métho<strong>des</strong> de régressionnon paramétrique multivariée assez lour<strong>des</strong> à mettre en oeuvre (Frölich, 2007)), soit en termesde score de propension (ce qui permet d’utiliser les outils simples de la régression linéaire localenon-paramétrique (Fan, 1992)). Cet estimateur, proposé par Heckman, Ichimura, et Todd(1997a), est utilisé dans ce rapport. Dans la pratique, comme il ne se restreint pas aux observationsles plus proches du bénéficiaires, l’estimateur « local linear regression » est plus efficient :il est plus précis, l’incertitude autour de la « vraie » valeur de l’effet propre est plus faible.Pour mettre en oeuvre le matching en double différence, il suffit d’appliquer ces métho<strong>des</strong>à la variation <strong>des</strong> niveaux de pratiques entre 2000 et 2005. Lorsque cette variation n’est pasobservable directement pour chaque observation, comme c’est le cas pour l’enquête PK, oùl’échantillon <strong>des</strong> parcelles enquêtées en 2001 est différent de celui de 2006, il faut réaliser troisprocédures de matching consécutives : d’abord pour déterminer le non bénéficiaire jumeauen 2006, puis pour déterminer le non bénéficiaire jumeau en 2001 et enfin pour déterminer lebénéficiaire jumeau en 2001 (Blundell et Costa Dias, 2000).Les métho<strong>des</strong> présentées sont mises en oeuvre sur <strong>des</strong> échantillons issus de la population<strong>des</strong> exploitations. Si un échantillon différent avait été sélectionné, la valeur de l’effet propreestimé aurait varié. Pour estimer cette variabilité de l’effet propre estimé due à la procédured’échantillonnage, et pouvoir déterminer un intervalle de confiance auquel appartient avec95 % de chances la vraie valeur de l’effet propre, nous utilisons la méthode de Abadie et Imbens(2006a) pour les estimateurs « nearest neighbor » et la méthode du sous-échantillonnagede Politis et Romano (1994) pour les estimateurs « local linear regression ».Dans notre analyse, cinq versions de ces estimateurs de matching sont mobilisés, chacundans sa version simple et dans sa version en double-différence. Ils sont présentés dans le tableau3.1. Les estimateurs retenus se distinguent par les variables sur lesquelles reposent laprocédure de matching - c’est-à-dire l’élaboration du groupe de contrôle constitué <strong>des</strong> nonbénéficiaires « matchés » :– La procédure de matching par les estimateurs « nearest neighbor » (1) et (2) est réaliséesur la base de l’ensemble <strong>des</strong> variables de contrôle, notées X , mesurant les caractéristiquesobservables <strong>des</strong> agriculteurs <strong>des</strong> deux groupes.– La procédure de matching par les estimateurs « nearest neighbor » (3) et (4) est réalisée29

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