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CCOMS FR BD
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• Est-ce que c’est un problème d’éliminer<br />
les différents sous-types classiques pour<br />
la schizophrénie ?<br />
• Est-ce que les cliniciens sont attachés à<br />
ces termes ?<br />
• Est-ce que la cotation de la sévérité des<br />
symptômes est utile au niveau clinique ?<br />
• Est-elle applicable partout ?<br />
Nous avons un réseau mondial de<br />
cliniciens et je vais vous montrer ça<br />
rapidement car il y a eu des discussions sur<br />
le fait d’utiliser quelque chose de similaire<br />
pour les usagers des services. Je ne sais<br />
pas si c’est faisable, mais on peut en parler<br />
aussi. C’est un registre de professionnels<br />
volontaires qui participent à des enquêtes<br />
sur internet en neuf langues. Les participants<br />
savent qu’ils vont être sollicités une fois par<br />
mois avec une enquête qui prend trente<br />
minutes de leur temps et nous avons environ<br />
10 000 cliniciens dans le monde entier.<br />
La question méthodologique qui se pose<br />
est la suivante : pourrait-on établir un réseau<br />
d’usagers et quels en seraient les paramètres ?<br />
Les pays les plus importants qui<br />
participent à cette enquête sont la Chine, le<br />
Japon, les Etats-Unis et la France avec 569<br />
inscrits. Nous avons des centres d’étude<br />
sur le terrain pour les essais cliniques. Les<br />
premières études étaient basées sur les soins<br />
primaires, les MST, la santé sexuelle. Pour<br />
conclure, je reviens sur les questions sur<br />
lesquelles il faudrait se pencher, à savoir :<br />
• Quel est le processus technique pour<br />
développer cette méthode ?<br />
• Quelles sont les meilleures structures ?<br />
• Quel est le meilleur instrument pour<br />
améliorer la participation ?<br />
Je vous remercie beaucoup.<br />
9,649 GCPN Registrants GlobalLy<br />
( As of JANUARY 1, 2014 )<br />
Jean-Luc Roelandt : Merci Geoffrey<br />
pour ce panorama complet de la révision.<br />
Vous vous rendez compte que c’est une<br />
procédure extrêmement large, qui regroupe<br />
194 Etats, que les décisions se passent<br />
à plusieurs niveaux. Les panels d’experts<br />
sont mis en place depuis quelque temps et<br />
nous essayons de les rejoindre au niveau<br />
francophone.<br />
Nous sommes peu représentés, nous<br />
prenons le train en marche, mais nous<br />
remontons le peloton à toute allure. Je<br />
rappelle qu’au début du travail, il n’y avait<br />
que 26 experts inscrits. Nous sommes<br />
passés grâce à la mobilisation des centres<br />
collaborateurs francophones à plus de 900 et<br />
je pense que ça va encore augmenter.<br />
Le problème est qu’il n’y a pas assez<br />
de différences dans les catégories du fait<br />
que la plupart des pays francophones sont<br />
actuellement des pays à bas revenus. Il<br />
faut absolument que cette classification soit<br />
adaptée aux soins de santé primaires. Les<br />
questions aujourd’hui sont :<br />
• Pourquoi avoir un réseau international<br />
d’usagers ?<br />
• Quelle méthodologie adopter pour que<br />
les usagers intègrent le processus de<br />
révision de la classification ?<br />
Intervention du public : Bonjour, je<br />
suis représentant d’une organisation qui a été<br />
fondée à la dernière révision de 98. Il y a un<br />
nouveau réseau en France, ainsi qu’en Europe<br />
et dans 29 autres pays. Notre perspective est<br />
qu’il faut donner du poids aux entendeurs de<br />
voix. Je pense plutôt aussi aux problèmes de<br />
justice sociale et aux droits de l’homme. Ce<br />
n’est pas seulement les besoins cliniques,<br />
ça implique le statut légal, c’est notre statut<br />
en tant que citoyen, en tant que membre<br />
d’une famille. Comment peut-on donner le<br />
même poids aux besoins et problèmes des<br />
familles ?<br />
Le Japon a arrêté d’utiliser le mot<br />
“schizophrénie” principalement du fait de la<br />
stigmatisation, c’est un problème important,<br />
mais je ne pense pas qu’on l’aborde en ce<br />
moment.<br />
La dernière chose que je voulais dire est<br />
que le rétablissement existe, les voix peuvent<br />
disparaitre ou les personnes les acceptent<br />
comme faisant partie d’eux-mêmes. Ce<br />
n’est pas la maladie qui est importante, c’est<br />
la relation qu’on a avec cette expérience.<br />
Changer le vocabulaire, passer d’un<br />
vocabulaire pathologique à un vocabulaire<br />
moins centré sur la maladie est très important<br />
surtout pour les familles et usagers des<br />
services.<br />
Geoffrey Reed : Ce sont des points<br />
intéressants, je suis d’accord avec vous.<br />
Le problème des implications légales<br />
est important. Les effets principaux sont<br />
handicapants pour les gens, ils sont dans la<br />
structure légale du pays. Ce qui ne veut pas<br />
dire qu’on doit les ignorer. Je pense qu’on<br />
ne peut pas demander à la classification de<br />
résoudre tous les problèmes et intégrer cette<br />
perspective dans la classification n’est pas<br />
aussi facile que ça. Ce sont des expériences<br />
différentes et je ne sais pas comment les<br />
conceptualiser et comment faire la relation<br />
avec les décisions prises sur la classification.<br />
J’espère qu’on pourra avoir des discussions<br />
à ce sujet.<br />
Pour revenir au Japon, il faut savoir qu’en<br />
japonais les noms sont représentés par des<br />
kanjis qui sont les caractères traditionnels<br />
japonais et ils ont un sens très négatif sur<br />
la schizophrénie. Le deuxième kanji veut<br />
dire “fou” donc ce n’est pas le terme de<br />
schizophrénie en lui-même, c’est l’étiquette<br />
qu’ils mettaient dessus qui était négative.<br />
On pourrait dire que c’est juste un problème<br />
de traduction, mais ils pensent que c’est<br />
important et que ça fait une grosse différence<br />
en termes de stigmatisation.<br />
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AUTONOMISATION / EMPOWERMENT : AGIR AUTREMENT - 4 ème rencontre internationale du CCOMS (Lille, France) AUTONOMISATION / EMPOWERMENT : AGIR AUTREMENT - 4 ème rencontre internationale du CCOMS (Lille, France)<br />
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