HistoriquePolitiqueMedicament
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www.irdes.fr Juin 2013<br />
La politique du médicament en France<br />
réglementation n’interdisaient cette pratique, dont l’ampleur était variable selon les<br />
pathologies, et qui engageait pleinement la responsabilité des prescripteurs.<br />
Le cadre juridique de la prescription hors AMM est désormais mieux défini dans la loi. Une<br />
spécialité pharmaceutique peut faire l’objet d’une prescription non conforme à son AMM en<br />
l’absence d’alternative médicamenteuse appropriée disposant d’une AMM ou d’une<br />
autorisation temporaire d’utilisation, sous réserve :<br />
• que l’indication ou les conditions d’utilisation considérées aient fait l’objet d’une<br />
recommandation temporaire d’utilisation établie par l’Agence nationale de sécurité du<br />
médicament et des produits de santé (ANSM – ex-Afssaps).<br />
ou<br />
• que le prescripteur juge indispensable, au regard des données acquises de la science, le<br />
recours à cette spécialité pour améliorer ou stabiliser l’état clinique du patient. Le médecin a<br />
l’obligation d’informer le patient que la prescription de la spécialité pharmaceutique n’est pas<br />
conforme à son AMM et qu’il y a absence d’alternative médicamenteuse appropriée. Il doit<br />
également informer des risques encourus, des contraintes, et des bénéfices susceptibles<br />
d’être apportés par le médicament. Il doit, par ailleurs, porter sur l’ordonnance la mention : «<br />
prescription hors autorisation de mise sur le marché », et est tenu de motiver sa prescription<br />
dans le dossier médical du patient. Enfin, il informe le patient sur les conditions de prise en<br />
charge, par l’assurance maladie, de la spécialité pharmaceutique prescrite. La loi complète<br />
également les conditions de prise en charge ou de remboursement des médicaments<br />
prescrits hors AMM : à titre dérogatoire, et pour une durée limitée, toute spécialité<br />
pharmaceutique faisant l’objet d’une recommandation temporaire d’utilisation peut<br />
désormais, sous condition, faire l’objet d’une prise en charge ou d’un remboursement.<br />
Généralisation de la prescription en dénomination commune internationale (DCI)<br />
Les prescripteurs ont l’obligation de prescription en dénomination commune internationale<br />
(DCI) avec possibilité de mentionner sur l’ordonnance le nom de fantaisie des médicaments.<br />
Cette disposition sera renforcée par la certification des logiciels d’aide à la prescription, au<br />
plus tard le 1er janvier 2015. Les exploitants devront faire figurer sur leurs sites Internet la<br />
DCI de leurs médicaments avant le 30 décembre 2012.<br />
Pôle documentation de l’Irdes – Safon M.-O., Suhard V. avec la collaboration de Pichetti S.<br />
http://www.irdes.fr/EspaceDoc/index.htm 41/147<br />
http://www.irdes.fr/EspaceDoc/DossiersBiblios/<strong>HistoriquePolitiqueMedicament</strong>.pdf