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HistoriquePolitiqueMedicament

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www.irdes.fr Juin 2013<br />

La politique du médicament en France<br />

étape. Le champ de son déploiement et de son usage est élargi à l’hôpital et devient un outil<br />

de sécurité sanitaire.<br />

Par exemple dans le cadre de la gestion de crises sanitaires, le ministre chargé de la Santé,<br />

l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM – ex-<br />

Afssaps) et l’Institut national de veille sanitaire (InVS) pourront accéder aux données<br />

anonymes relatives aux médicaments qui sont hébergées dans le cadre du DP.<br />

Une convention (ou plusieurs) définira les modalités d’utilisation de ces données anonymes.<br />

Les pharmaciens exerçant en pharmacie à usage intérieur (PUI) d’un établissement de santé<br />

pourront consulter et alimenter le DP d’un patient dans les mêmes conditions que les<br />

pharmaciens d’officine. Il s’agit d’une étape importante dans le décloisonnement ville/hôpital.<br />

De plus, les pharmaciens des PUI pourront recevoir, directement sur leur poste de travail, les<br />

rappels de lots.<br />

Parallèlement, une expérimentation d’une durée de trois ans sera mise en oeuvre pour<br />

permettre aux médecins de certains établissements de santé de consulter le DP. Les<br />

modalités de cette expérimentation, qui cible spécifiquement les urgentistes, les<br />

anesthésistes et les gériatres, seront fixées par décret, après avis de la Commission<br />

nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) et du Conseil national de l’ordre des<br />

pharmaciens (CNOP). La Direction générale de l’offre de soins (DGOS) et le CNOP<br />

copiloteront cette expérimentation, dont le CNOP sera le maître d’oeuvre.<br />

Certification obligatoire pour les logiciels d’aide à la dispensation<br />

Contrairement aux logiciels d’aide à la prescription, les logiciels d’aide à la dispensation<br />

(LAD), utilisés par les pharmaciens d’officine et des pharmacies à usage intérieur (PUI) dans<br />

leur exercice quotidien, ne faisaient l’objet, jusqu’à présent, d’aucune procédure de<br />

certification.<br />

L’Ordre national des pharmaciens et les syndicats de pharmaciens titulaires d’officine<br />

avaient publié, dès avril 2008, une charte qualité pour les logiciels à usage de gestion de<br />

l’exercice officinal. Les éditeurs avaient été consultés. Aucun d’entre eux ne s’était engagé<br />

dans cette démarche.<br />

La loi rend désormais obligatoire la certification des LAD pour officines et PUI, à partir d’un<br />

référentiel établi par la Haute Autorité de santé (HAS) qui répond aux objectifs suivants :<br />

• sécuriser la dispensation des médicaments et produits prescrits ;<br />

• faciliter la vérification de la conformité de l’ordonnance ;<br />

• mettre à disposition des informations et des conseils nécessaires au bon usage des<br />

médicaments dispensés.<br />

La certification des LAD sera mise en oeuvre et délivrée par des organismes certificateurs<br />

reconnus par le Comité français d’accréditation (Cofrac créé en 1994 + décret du 19<br />

décembre 2008), témoignant du respect des règles du référentiel édictées par la HAS, ou<br />

par l’organisme compétent d’un autre État membre de l’Union européenne attestant, lui<br />

aussi, le respect des règles de bonnes pratiques édictées par la HAS. La certification des<br />

LAD utilisés en officine et dans les PUI sera obligatoire au plus tard à compter du 1er janvier<br />

2015.<br />

Il sera de la responsabilité du pharmacien de s’assurer que son prestataire informatique aura<br />

fait certifer son logiciel d’aide à la dispensation.<br />

Par ailleurs, un groupement d’intérêt public (GIP) est constitué entre l’État, la HAS, l’Agence<br />

nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM – ex-Afssaps), l’Institut<br />

de veille sanitaire (InVS) et la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAMTS) pour<br />

autoriser l’accès au système national d’information inter-régimes de l’assurance maladie<br />

(Sniiram), ou l’extraction de données du Sniiram pour la réalisation d’études de vigilance et<br />

d’épidémiologie. Le GIP peut lui-même conduire des études de vigilance et d’épidémiologie<br />

Pôle documentation de l’Irdes – Safon M.-O., Suhard V. avec la collaboration de Pichetti S.<br />

http://www.irdes.fr/EspaceDoc/index.htm 43/147<br />

http://www.irdes.fr/EspaceDoc/DossiersBiblios/<strong>HistoriquePolitiqueMedicament</strong>.pdf

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