Untitled

sue de la substance cérébrale, hémorraghie, C",
silier au 11° léger, atteint d'un coup
brisure de l'occipital,
etc.. .
fu
de feu à la nuque, avec
paraissait devoir survivre à sa bles
sure. Evacué sur Dellys, il y est mort, le 11, des suites d'une
encéphalite,
produite par la contusion des eoveloppes el des
lobes contigus. peut-être aussi par la pénétration profonde de
quelques esquilles inappréciables dans l'examen des désordres,
au moment du pansement.
Plaies de l'abdomen. De toutes les régions du corps, le ven
lre est sans contredit celle où les blessures pénétrantes of
frent le plus de gravité, si nous en jugeons par l'issue géné
ralement fatale de celles que nous eûmes à observer ce jour-là,
comme, du reste, dans toules les auires circonstances de notre
-
pratique aux armées. Disons d'abord que, sur vingt cada
vres d'hommes lues par le feu de l'ennemi et déposés à l'am
bulance, pour être ensevelis, le Dr Bézins, l'un de nos aides-
majors, a relevé six plaies de l'abdomen. L'une d'elles avait son
entrée, de basen haut (ricochet?), à huit ceniimèlresau-dessous
«lu pli de l'aine et, passant sous l'anneau, élail allée se per-
«lre dans les viscères. Un soldai du 11e régiment d'infanterie
légère avail eu le venlre traversé un peu au dessus du pubis,
loin contre la racine de la verge , la balle étail sortie en arriè
re, en fracassant la moitié gauche du sacrum, etc., etc.
Coup de feu au^crotum. La structure particulière aux en
veloppes tesliculaircs justifie le nombre proportionnellement
très grand des contusions, par les projectiles de guerre, dans
cette région du corps. L'élasticité, la rénitence, la suspension
«le la masse scrotale au devant du pubis, font qu'elle cède ou
se déplace, devant le choc des balles, assez facilement pour
que celles-ci ne la pénétrent pas et soient réfléchies après
avoir seulement meurtri plus ou moins les parties. D'un autre
côté, la laxité, en même temps que la grande vasculaiité des lu-
niquesseroialcs, sonl execsssivcmeiii favorables à l'épanchement
sanguin soos cutané : il n'est peut-être pas «l'endroit de l'éro-
noinii» où les eceh\oHiM> acquièrent iiilaiil de profondeur cl