Untitled

— - r.t
aux tissus intéressés, et non de la profondeur de son trajet.
La blessure donne peu de sang. La piycussion ne fournit au
cun signe caractéiis'ique d'épanchemeut. Si le poumon a été
lésé, ce ne doit être que très superficiellement ;
chement de sang.
pas de cra
Vers le soir, toutefois, la fièvre se déclare ; il y a de l'op
avec expuition légère
pression et une petiie toux fréquente,
ment striée de rouge. Saigoée «le 500 grammes. Nuit bonne,
ainsi «que la journée suivante. Le Messe, qui n'a articulé ni un
mot, ni une plainte, depuis son arrestation, demande à man
ger. On lui offre du bouillon el do riz préparés à l'ambulance :
il préfèie un peu de biscuit el d'eau. Le 6, il veut, à toute
force, nous quitter : avec le consentement du Bureau Arabe,
nous le laissons s'échapper.
Il n'a plus reparu.
Pendant que la première division préludait ainsi victorieuse
ment aux combats que loi réservait la campagne, les iroopes
du général de Mac-Mahon, venues de Conslaulino el «le Sétif
jusqu'au Ksar cl Kebouch,
emplacement d'un ancien poste
romain, avaient quitté cetle position, le 3 juin, pour aller
con-
coucher à Tizi Takdit, après avoir franchi une belle forêt
tiguë au pays des Béni Hidjer Le lendemain, 4,
en établissant
^sonbivouac au Souk elHad des Béni Hocein, la colonne'aper-
çoil devant elle les contingents kabyles massés sur des crèics
et élevant des retranchements au col de Sidi Aïs-a. Un par
lementaire du goum, envoyé vers eux, esl reçu à coups de fu
sil. Aussitôt le général commandant se décide à attaquer l'en
nemi ; deux colonnes se précipitent de droite et de gauche
sur ses flancs, tandis que l'artillerie, placée au centre, enfile
la plupart de ses redmtes improvisées.
Sur toute la ligne, les Arabes lâchent pied devant l'impé
tuosité de nos soldats; leurs retranchements sont enlevés au
pas de course, trente cadavres et douze prisonniers restent en
tre nos mains ; l'incendie dévore les villages sur une étendue