Untitled

flottant,
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selon les inspiralions do la peur, de la vanité uu de
la cupidité; manège grossier qui, avant peu, ne lui laissera
d'autre ressource que de se livrer à la merci de la France 1
Une condescendance gracieuse du Maréchal ayant permis
à un officier de santé étranger, le Dr Langel, chirurgien-ma
jor des Hussards de la Garde du roi de Suède, de venir pas
ser quelques jours au quartier-général, nous fûmes très heu
reux d'user de notre liberté d'action pour parcourir nos
camps avec cet aimable confrère, et lui faire connaître, en
détail,
ce qui élait le but principal de son voyage en Algé
rie, l'organisation matérielle, le fonctionnement de noire
service médical de guerre, dans les ambulances et les Corps.
— Le 14 juin date impérissable dans les fastes de l'armée
d'Afrique —
une salve de 21 coups de canon, Urée pendant
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le Te Deum, à l'issue de la messe militaire, annonçait le
anniversaire solennel du débarquement des Français sur
— la plage algérienne de Sidi-Ferruch. Une aulre cérémonie
allait inscrire un souvenir non moins éclaiant aux éphémé-
rides fameuses de celte journée.
Dès la veille, à l'angle d'un des fronis,
jalonnés par le Gé
nie, de l'enceinte du Fort qui commandera Souk-el-Arbâ,
un large fossé avait élé creusé. Vers trois heures de l'a
près-midi, le 11, le Maréchal, entouré de lous les officiers-
généraux et supérieurs de l'armée, vient prendre place au
bord de la tranchée,
ouverte pour recevoir la première
pierre fondamentale de Fort-Napoléon. Le général de Cha-
baud-Latour,
ingénieur en chef de cette glorieuse construc
tion, lit d'abord, d'une voix accentuée, le procès-verbal de
l'opération, et le soumet à la signature du Maréchal el
des Généraux présents. Puis, les maçons
s'emparent de
l'élui qui le renferme elle scellent dans l'œuvre profonde. Un
discours, d'une pieuse el patriotique onction,
prononcé par
l'Aumônier en chef d«> l'année, l'abbé Suchet, précède la béné