Untitled

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connaissance des commémorants m'engagea à faire chez lui
de nouvelles recherches. Je découvris le plomb, enclavé
sous le tendon du pelit pectoral.
2° Le nommé Fournier, du 60» Régiment de ligne, entré à
l'Hôpital du Dey le 5 mai 1857, a élé atteint, au mois de
mars de la même année, d'une balle qui a frappé le muscle
crolaphyte droit parallèlement à la fosse temporale, et glissé
du côté de la conqu« auriculaire. N'ayant pu la suivre au-
delà,
on a cru qu'elle élait resortie ou qu'elle avait élé dé
viée. Ce militaire a eu depuis,
une tumeur parolidien-
ne, qui s'étend, en arrière, jusqu'à l'apophyse- mastoïde.
Je l'incise et, à l'aide d'une sonde de femme, je découvre le
projectile,
si étroitement enserré derrière les attaches su
périeures du slerno-masioïdien, que mes pinces et ma spa
tule ont toutes les peines du monde pour l'en déloger.
3° Un soldat du même Régiment, Berger, blessé au visage,
porle, depuis neuf mois dans l'épaisseur de la joue
gauche un corps, dur, discoïde,
qui donne lieu à de fré
quents engorgements œdémateux de la face et des pau
pières. Une incision verticale, au devant du masséter, me
fait tomber juste sur une petite balle aplatie cachée, entre
le muscle et la branche ascendante du maxillaire, d'où je
j'extrais avec la plus grande facilité.
4° Un Zouave qui, en Crimée, avait sauté en l'air dans une
une explosion à la prise de la Tour Malakoff, se présente à
ma visite en 1858. Il portait,
profondément engagé dans
les chairs, sous le téton droit, un corps dur, assez mobile,
mais visiblement retenu par des aponévroses et qu'il croyait
êlre nu lragment de balle ou de mitraille ; comme il en ré
sultait de la gène, de la douleur dans les mouvements du
bras et par suile une certaine tendance de la peau à l'éry-
thème et aux phlegmons, je lui proposai de l'enlever. L'in
cision faite,
quelle ne fut. pas ma surprise d'amener avec
mes pinces un morceau de ciment, très dur cl dont les as -
pérités élaieni coiffées «l'adhércriies fibreuses7