Untitled

32° H- 24° le 1or ;
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-\- 23° -+- 30° + 27°, le 2. La santé des
soldais commence à se ressentir de ces moyennes diurnes de
27° à ôOf. dont ne les reposent plus assez des nuits attiédies
par des brises Sud, avants-coureurs du Sirocco. On observe,
aux ambulances quelques cas de dyssenterie: la diarrhée,
heureusement légère encore, tend à> se propager. —
Le
Général en Chef prescrit une distribution d'eau-de-vie aux
troupes.
Le 3, au lever du soleil, évacuation «le 13 blessés el 20
fiévreux sur Dellys : ils sont accompagués par les Goums, sous
la conduite de M. le capitaine d'étal-major de Béihune, qu'un
escadron de chasseurs escorte jusqu'à la mosquée de Bou
Béhir. Nous n'avons, du reste, plus rien à craindre des Kabyles
«lui s'avouent vaincus et envoient de nouveaux parlementaires
solliciter l'aman. Mais le Gouverneur a le droit de se mon
trer exigeant. 11 n'accepte pas leurs propositions et les ajourne
à vingi-quatre heures.
Le lendemain, au moment où les notables des Beni-Hidjer
arrivent au camp pour conliuuer les négociations, des coups
«le fusil sont lires sur les grand'gardes. Cet accident fait
croire à une trahison el le Général en Chef décide que les
envoyés seront retenus jusqu'à nouvel ordre. On pouvait
craindre qu'une pareille rigueur n'exaspérai leurs commet
tants, et toutes précautions étaient prises dans cetle éven
tualité, lorsque le 4, de bonne heure, de nouveaux envoyés
des (ribus qui nous entouraient viennent protester de leur
sincérité et offrir des otages. Le Gouverneur fait savoir aux
Beni-Hidjer qu'il emmène ces otages et qu'il se réserve de
régler uliérieurement leurs affaires à Dellys. — La guerre
est décidément terminée.
Le 6 juillet, à six heures du matin, la Division du général
«le Mac-Mahon se sépara de nous pour regagner l'Oued-Sahel
par le col d'Akfadou. La Division Camou, tentes pliées et
obprête
elle-même A redescendre flans le Sébaou, resia eu