Untitled

te 10, atleiui d'une plaie pénétrante de l'abdomen, venait «f«
succomber. Parmi les malades se trouvait un varioleux.
A midi, la lrc division se met en marche, contourne, au Sud
cl à l'Est, les rochers de Gherib, et va s'établir, sur un terrain
légèrement ondulé, au bas du versant qui relie au Sébaou le
pilon des Beni-Djennad. Le camp esl vaste et commode. A
l'Oucsi, l'Oued-Oudelès lui forme une bordure festonnée de
lauriers-roses, à l'ombre desquels coule une eau fraîche et
limpide; nos soldats, instruits de la nocuilé qu'un dicton po
pulaire attribue au voisinage de ces arbrisseaux,
se gardent
bien d'y boire ou d'y remplir leurs bidons. Pourtant, tes che
vaux, les mulets cl les chiens s'en abreuvent sans inconvé
nient.
A quatre heures, le Gouverneur-Général passe en revue les
troupes de la division de Constantine. La chaleur devient de
plus en plus accablante. De -+-
26° le matin, le thermomètre
s'est élevé à -j- 30° au milieu du jour ; à cinq heures du soir,
-t- il donne encore 27°. Les nuits, très fraîches, sont mouil
lées d'abondantes rosées. Aussi, par l'incurie des soldats qui
négligent de fermer leurs tentes ou même couchent en plein
air, les maux de gorge, les saburres, les diarrhées commen
cent à se faire 6enlir. Pour celte dernière affection, nous con
statons de nouveau les bons effets de l'émétique associé à l'i
pécacuanha : le fin» intestinal, par ces constitutions diurnes
chaudes, suivies de brusques réfrigérations vespériucs, est
presque toujours, comme les accès fébriles concomitanis, l'ex
pression d'un embarras gastrique qui réclame uue médica
tion évacuante.
Au réveil, le 13, toule la cavalerie de la division d'Alger
monte à cheval, suivie des Goums. Sous leur protection, le
général eu chef pousse une reconnaissance dans la vallée du
Hanl-Sebaou, à dix-huit kilomètres environ, jusqu'à hauteur
«lu territoire ennemi des Betu Hidp-r, Les indices ihcrnitmic-
t -f- tiques de celte journée sonl : 2:>
le soir devait complet 4 28".
|L. nuun, .^ :,',» à midi,