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ticulalions, non suivies d'amputation immédiate, et dans les
quelles la conservation «les membres sera leniée.
8° Toutes les plaies douteuses, en un mol, dans lesquelles
il esl très important de bien mesurer l'étendue el la gravité
du désordre, afin de saisir, en temps utile, des indications
opératoires doni l'ajournement deviendrait peui-étre funeste.
Pour me résumer, enfin, les doctrines exclusives du débri-
deinem toujours,
et du débridemenljamais, doivent êire défi
nitivement écartées du domaine de la chirurgie militaire. Si
l'une est aujourd'hui jugée sans appel, la seconde conduirait
à des résultais bien autrement néfastes. Eutre les deux, j'ai
cherché à faire prévaloir les convenances et les nécessités des
incisions dilalatrices, dans certains cas donnés. Telle e.-t alors
leur importance à mes yeux, que, je le déclare, hautement,
mis en demeure de me soumeiire exclusivement à l'une ou â
l'autre méthode extrême, sans hésiter, j'opterais pour la pre
mière.
Vers dix heures du soir, tous nos blessés élaieni couchés
suus la lente, leurs pansements rajustés on renouvelés, arrosés
— d'eau fraîche le topique antiphlogistique, par excellence, des
lésions traumaliques. —
Quelques
balles perdues, quelques
esquilles incommodes nécessitèrent encore deux ou trois ex
tractions. Je prescrBis des distributions de bouillon ci de ti
sane, renvoyant au lendemain les opérations que l'heure avan
cée el la pluie qui tombait par torrents ne permettaient pas
d'culreprendre, séauce tenante. Dans cette première inspec
tion, mes aides avaient soigneusement inscrit toutes les bles
sures sous deux catégories : 1° les plaies simples, non compli
quées, débarrassées de leurs corps étrangeis, susceptibles, si
besoin élait, d'évacuation immédiaie. 2° Les plaies graves,
douteuses, compliquées de fractures, esquilles, suintements
sanguins à surveiller etc., toutes lésions uou jugées, en un mot,
«|ui réclamaient une vérification attentive et des opérations elu-
luigicales de duiécci d'importance variables. Je recommande à