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inamovible, avec une fenêtre au-devant de la plaie, a assuré
la guérison de ce blessé qui, à notre retour à l'hôpital du
Dey, demandait à sortir pour rejoindre sa iribu.
Le 29, à cinq heures du matin, l'une des colonnes mobi
les, détachée du camp de l'Oued [Jou-Asma,
s'en va brûler
les villages inférieurs des Beni-Bou-Addou (1). Résislance
nulle. A dix heures, les troupes rentraient au bivouac, avec
un seul homme légèrement blessé.
Le 30, de grand matin, 38 fiévreux et 4 blessés sont éva
cués sur Drâ el Mizan. A 6 heures, le général Renaul, avec
sept bataillons sans sacs, se dirige vers les pentes escarpées
qui se relèvent au Sud du Camp, et sur lesquelles les Béni
Bou Addou continuent de nous braver. Quelques décharges
d'artillerie les inquiètent d'abord. Puis, après un court moment
d'hésitation, la charge retentit et les zouaves se précipitent,
la baïonnette au fusil, sur les obstacles, bientôt abandonnes
parla défense. On se tiraille pendant plus d'une heure, les
Béni bou Addou, rejetés dans les ravins, laissent à notre
merci leurs villages, que les flammes inondent déjà de toutes
parts, aux yeux terrifiés des contingents des Beni-Sedka, des
des Beni-Raten et autres Zouaoua, accourus pour prêter
main-forte à la guerre sainte. Pendant ce temps, des com
pagnies de sapeurs du^îénie et d'ouvriers volontaires recru
tés dans les corps, entament la destruction des vergers. Plus
— de 3,000 figuiers sonl abattus. A deux heures, le Maréchal
rentrait au camp,
—
après avoir été reconnaître le cours de
l'Oued Bou Chenacha et la position des villages de la tribu de
ce nom —
avec toute sa colonne et 20 blessés, dont 2 offi
ciers, plus le cadavre d'un soldat lue sur ls champ
tion.
de l'ac
Les plaies les plus graves de cetle journée comprennent :
il ) Mol à mol : Descendant* du père «lu Singe.