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mais rapide et improvisée en quelque sorte, à travers un pay*
difficile, inexploré encore, défendu pied à pied par de belli
queux montagnards. Seul le Service de santé ue devait point
avoir sa part de loisirs si bien mérités. Périmée au champ
d'honneur, la guerre allait retentir longtemps encore dans
les hôpitaux par les sinistres qu'elle traîne après elle.
Nous avons vu pendant le cours de ce récit, comment 400
fiévreux et 160 blessés environ, relevés dans les engage
ments de nos colonnes avec les Kabyles de la confédération
des Guechtoûla, avaient été successivement dirigés sur
Dra-
el-Mizan, du 20 septembre au 6 octobre. Un rapport très cir
constancié de M. le Dr Lelorrain, médecin en chef de l'am
bulance de ce poste,
évacuations.
résume ainsi la nature de ces quinze
Septembre. FIÉVREUX. BLESSÉS. TOTAL. DIVISION!.
1» 21 60 12 72 Yusuf.
2» 26
3» 28
4° id.
5» 29
30
35
60
25
13
7
14
30
43 .
42 \ Renault.
74,
55 1
Yusuf.
6»
7»
30
id.
12
11
23
3
35
j
14 \ Renault.
8° id. 35 31 66 )
Octobre.
90
10°
1er
2
33
10
30
4
63 \
14 (
11° 3 89
9 97 t
12° 5 4 5 9 J
Les deux
division*.
13» id. 25 26 51 Renault.
14° id.
15° id.
8
30 » 30 ?
Yusuf.
En joignant à ces chiffres 86 blessés des affaires antérieu
res au 20 septembre, et 84 hommes touchés les 6, 7 et 8 oc
tobre aux Beni-Douela, on voit que les coups de feu reçus
de notre côté, pendant l'expédition, ne s'élèvent guères qu'à