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— — 163<br />

qui relie au Djurjura une longue série de crèles abruptes :<br />

c'est de celle koubba, dont il étail Oukil, qu'esl parti El Hadj<br />

Amar, chef d'une secte de Khouan, instigateur de la dernière<br />

révolte.<br />

Le 16, l'attaque commençait à six heures du matin, prin<br />

cipalement dirigée par le colonel Collineau à la tête du<br />

i" zouaves (deux bataillons) et du 18e bataillon de chasseurs<br />

à pied. Une résistance opiniâtre des Kabyles ne put réfréner<br />

longtemps l'impétuosité de nos troupes, et,<br />

en quelques<br />

heures, le plateau étail enlevé. Nous n'avons, de notre côté,<br />

—<br />

que 2 lues et 18 blessés 14 seulement entrent à l'ambu<br />

lance, savoir :<br />

3 coups de feu à la cuisse, dont une fracture simple au<br />

tiers inférieur (appareil) ; 1 plaie non-pénétrante du thorax<br />

(balle perdue dans les chairs) ; 3 coups de feu avec péné<br />

tration de la poitrine (l'un des blessés succomba le 18, à<br />

deux heures du soir) ; 1 plaie de l'abdomen avec péné<br />

tration, aussi suivie de mort dans les vingt-quatre heu<br />

res ; 2 sétons de l'avant-bras, et 2 à la jambe ; 1 plaie du<br />

pied et 1 plaie non-pénétrante du coude. Circonstance qui<br />

mérite d'être notée : sur quatre de ces quatorze blessés, on<br />

ne put retrouver les projectiles, perdus profondément dans<br />

les chairs.<br />

En suite de la journée, quelques cheiks firent des ouver<br />

tures de soumission qui ne pouvaient être prises au sérieux,<br />

puisque les Kabyles environnants demeuraient toujours sous<br />

les armes ; aussi, des colonnes mobiles, sorties chaque jour<br />

du camp, durent-elles châtier les Alouan et plusieurs frac-<br />

lions particulièrement aggressives des Beni-Smaïl.<br />

Abderrbaman sont en effet vénérés, à la fois, à la zaouïa du Hamma,<br />

près le Jardin -d'Essai à Alger, et chez les Guechtoûla. La tradition ra<br />

conte que les habitants d'Alger ayant été accusés d'avoir dérobé, pour<br />

les amener chez eux, les dépouilles mortelles du saint homme, l'ou<br />

verture simultanée des deux sépultures fit constater la présence des os<br />

sements de Sidi Abderrahman, en même temps,<br />

chez les Beni-Smail et<br />

,m Hamma. De là, sans doute,

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