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— Combats du 20juin. Destruction de Taourirt-el-Kelba. —Dommages
— faits à l'ennemi. Épisodes d'ambulance -volante. — Blessures de la
— journée. Aperçu d'ensemble. — Plaies en particulier.
Tout entier au traitement de nos blessés du 17 juin, nous
avons laissé de côlé les événements, peu importants d'ail
leurs, qui se succédèrent, le lendemain et le surlendemain,
par un temps de pluie et d'inaclion forcée. Le 19, de bonne
heure, deux escadrons du 1er régiment de chasseurs d'A
frique, sous les ordres du lieuienant-colonel Fénélon, des
cendent à Bou-Béhir : ils escortent les blessés el les malades
des deux Divisions, évacués sur Dellys.
Le 20,
au matin, le soleil se lève radieux : les brumes
amoncelées au-dessous de nous, qui, la veille et i'avant-
veille, transformaient, à s'y méprendre, les cîmes du Sebt en
un ilôi surnageantes lacs nuageux des plaines du Sébaou et
des Guechtoûla, disparaissent comme une décoration de théâ
tre. A six heures,, la marche des régiraenis retentit et
la Division d'Alger s'achemine résolument vers Tàourirt,
où les Beni-Menguillet, augmentés de nombreux contingents
d'alentour se sont vigoureusement fortifiés. Le géné
ral Bosc, avec deux bataillons et une section de mon
tagne, prend position sur la droite, à Djemmâ-el-Korn. Le
gros de la colonne s'avance, en bon ordre, vers les retran
chements dressés par les Kabyles,
au bas des rampes qui
conduisent au village. Des portes arrachées aux maisons
démolies le 17, des troncs d'arbres abattus, de grosses pierres