Untitled

d'après les renseignement recueillis, l'ennciui s'esi préparé :
une résistance opiniâtre.
Effectivement, tout le long du sommet rugueux et dénude
dont les ondulations successives forment l'arête ù'Ighill (I
ben Ladcr, de l'Est du village jusqu'au Tamgoul (2j qui l«
domine, d'immenses blocs de pierre, amoncelés pêle-mêle
constituent une ceinture naturelle de remparts inabordables
Les passages intermédiaires sont fortifiés par de petites mu
railles sèches et crénelées, destinées à décupler les obstacles,
à abriter des embuscades.
Il esl huit heures el demie : les premières balles '-'échangent
de pari et d'autre. La fusillade continue ainsi, pendant que le
gros de l'armée poursuit son ascension vers la base du ro
cher, et s'y arrête quelques instanis. Soudain, les clairons
sonnent la charge; doux coups Je canon transmettent le signal
convenu aux bataillons qui ont déposé leurs sacs, pour mieux
se ruer à l'assaut. D'un jardin de figuiers, où nous avons fait
halte, nous voyons partir au pas de course, les zouaves, les
tirailleurs algériens le 11° régiment d'infanterie légère. Le
feu de l'artillerie «le montagne projette, sur les habitations et
les groupes ennemis, une grêle d'obus et «le mitraille Délogés
«le leurs retranchements, les Kabyles sont poursuivis à truis
quarts de Lieue au deli de Glurib, dans un terrain dont les
accidents multiplieront pour eux «les ligues «îchelonnées de
retraite, à la faveur desquelles ils tentent plusieurs fois d'ar
rêter l'élan des vainqueurs. Mais, surpris.;) son lour par l'ap
proche des goums et de la cavalerie, à qui -le général Rivet
avaii fait tourner la position, masques dans un ravin, l'ennemi
n'a plus qu'un seul point de retraite, le col «lu h'hamis, t.ù
les spahis le poursuivent. Les chasseurs, à gauche, sabrent
quelques fuyards.
Quarante sués, bon nombre de blessés, Gherib incendié,
il; loiinx ou Iu'ili., contrefort.
■I] Tamoout, piton.