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el des maîtres qui en sont sortis, a depuis longtemps répan
du dans le sens le plus large de la première alternative.
Des arguments décisifs, empruntés, par analogie, aux lé
sions qui se rapprochent le plus de celles eu litige, semblaient
avoir devancé la clinique des champs de bataille pour assu
rer le précepte. En dehors du séjour des balles, biscaïens, che
vrotines, bourre, débris d'équipement eic, n'a t on pas vu,
de tout lernps, la nature s'efforcer, à grande peine, d'econ-
duire de sou sein, le contenu des abcès les plus profonds, les
liquides épanchés des cavités closes, les paillettes de fer intro
duites dans les yeux, les séquestres, les calculs salivaires,
les résidus de carie dentaire, les aiguilles accidentellement
passées sous la peau, tous les produits, enfui, anormalement
déposés dans la irame de nos lissus, lors même que ceux-ci en
fournissent les éléments pathologiques ?
En revenant aujourd'hui sur un thème qu'on pourrait croire
épuisé, je suis entraîné, je l'avoue, par les souvenirs encore
récents d'une discussion mémorable, devant l'Académie de Mé
decine de Paris, en i849. Si l'examen des blessures, qui se sont
présentées en grand nombre, à l'observation des chirurgiens,
dans les hôpitaux civils et militaires de Paris, apiés les évtue-
meuls de juin 1848, a pu ajouter une consécration nouvelle à
l'ensemble des doctrines accréditées dans le iraitement des
plaies d'armes à feu ; si des aperçus originaux, dessiatistiques
exactes, des expérimentations ingénieuses ,
confirmèrent la
justesse de modifications dues aux progrès de la science mo
derne, toules les questions engagées ne retirèrent pas de ces
savants débats le même bénéfice d'uue solution décisive et
unanime. Ainsi, parfois, la coniroverse engendre le doute en
poursuivant la vérité, comme le choc, d'où doit naître la lu
mière, ébranle el déiruit eu faisant jaillir l'étincelle.
Quel ne fui pas notre éionnemenl d'emendre professer
alors, de par des autorités recommandables à tant de litres,
«|ue l'extraction immédiate des corps étrangers,
des cs«|uillcs,
est inutile et dangn ense, attendu que les uns cl les autres