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En même temps que la «(donne s'allège de ses malades, des
corvées panent avec l'évacuation, afin de rapporter de Dellys
«les approvisionnements d'ordinaire, et compléter les vivres
«le campagne dont seront chargés les mulets de retour. D'autre
part, le capitaine Colonnieu rentre de Souk el Djemma, con
duisant un convoi considérable.
Pour ne pas laisser ses troupes inactives, M. le Gouverneur-
Général a quille te camp vers huit heures du matin, avec cinq
liataillons, suivis de fractions suffisantes d'artillerie, d'une am
bulance ei d'un détachement de sapeurs du génie,
munis de
leurs outils. Le bul proposé esl une reconnaissance au Nord,
du côté do la mer, chez les Flisset el Bahar. On pousse jus
qu'au Tléla près du village de Sidi Khaled, a environ quaire
lieues de l'Etnin. Les habilauis n'ont pas abandonné les mai
sons, celle fois : leur altitude exprime des dispositions rési
gnées et pacifiques. La cavalerie, qui a suivi le mouvement-
pendant près de deux lieues, a fait un fourrage, puis s'est re
pliée sur le bivouac que tout le monde avait rejoint à irois
heures. — Deux bataillons du 25e régiment d'infanterie lé
gère, renforcés de deux compagnies de tirailleurs indigènes.
vont s'établir au Nord Est de Gherib, sur le col li'Ighill
Ferlas avec un détachement de sapeurs du génie , pour
travailler à la route qui conduit au camp du général Mac-
Mahon.
De bonne heure, le 10 juin, M. le général chef d'état-major
Rivet, monte achevai avec ses officiers,
un escadron de chas
seurs et un piquei de spahis. D'après les ordres de M. le Gou
verneur-Général, il doil se rendre près du général de Mac-
Mahon,
en station à l'Oued Bou Youcef. Séparée de Ksar el
Kebouch, sa base d'opérations, la 2» division ne peut plus tirer
de ce point ses approvisionnements. Ils lui ont été envoyés
par mer, sur le bateau à vapeur le Tanger, pani de Dellys
depuis quarante huit heures. II importe de savoir si le ra\i-
restailler./enl
s'est effectué, «îuels sont les besoins et les
sources de celte seconde colonne.