Untitled

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puis le début de l'expédition. Un infirmier, S'.. ,
usé par
les fatigues cl les excès, noté par moi, avant l'entrée en cam
pagne, comme incapable de nous suivre, venait de succom
ber à des vomissements incoercibles, avec diarrhée continue,
immédiatement compliqués de prostration générale et de re
froidissement des extrémités. Quelques instants avant de
mourir il avait rendu, par les selles, un tœnia de cinq mètres
environ de longueur. —
Le
ver solitaire esl une affection
dont la fréquence en Algérie a déjà préoccupé bon nombre de
uos confrères de l'armée. Nous-même avons publié (I), sur
la matière, quelques documents qui pourront, croyons-nous,
servir à l'étude de la question. L'expulsion sponlanée de l'en-
tozoaire, au terme ultime de la vie, me paraît, dans le cas ac-
lucl, une particularité à noter.
A trois heures du malin, le 16, sans qu'aucune batterie ni
sonnerie aient donné le signal du réveil, les iroupes prennent
les armes. La division Camou, en tête, formée de bataillons
dont les sacs ont été laissés aux mulets arabes, se masse dans
le sentier qui conduit presque perpendiculairement, du Sud
de la Mosquée de Bou-Behir aux cimes élancées du Sebt
elle s'y écoule lentement et toujours silencieuse.
Quand le disque embrasé du soleil levant, dépassant la
croupe du Djebel Tamgout des Beni-Zikki , éclaira de ses
premiers icllels le% sombres ravines au milieu desquelles qua
tre mille hommes venaient de disparaître, déjà les tircilleurs
«Pavant-garde avaient franchi, sans brûler une amorce, plus
«le la -moitié de la distance : le gros de la division se reposait,
attardé par un accident de terrain, ou milieu de la plus belle
cl la plus arborescente verdure, dans une sorte de square sv-
méiriqueiueni comptante, autour duquel bruisscut les cascades
do plusieurs (mitaines Dos constructions, eu tortue «le voûtes
ou d'areades, semblent accuser l.i un foudouvl, ci l'cmplaccmcul
ordinaire d'un man hé. Un peu pln> h.iul, la colline s'e\enlic
Il flil.i'll,' Urdiinh ilr f il,,ci,r. IX.,. ,, T