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du tronc nerveux principal, mais par l'étreinte de ses filets,
dans une lésion des nerfs concomitants.
On pein admettre alors que les ramuscules multipliés du
plexus cervical el du grand hypoglosse,
unis pour animer les
muscles sub-hyoïdiens, oni élé pinces par la ligature.
M. Huguier a décrit de nombreuses anastomoses enlre le
nerf récurrent ei le nerf laryngé supérieur. Le plexus qu'elles
forment, sur les côtés du larynx, fournit la plupart des ra
meaux qui se rendent à la glotte,
et ce plexus, contigu dans
toute sa bailleur à l'artère caroiide qui le recouvre "en dehors,
est très exposé dans l'opération.
Le tronc de la carotide se trouve d'ailleurs embrassé de tou
tes parts, par, des filets du grand sympathique dont M. Cl. Ber
nard a démoûlré l'influence sur le hrynx.
presqu'
En dehors de la contusion inévitable du nerf princi
pal, durant la manœuvre opératoire, voilà bien des raisons,
sans doute, pour traduire les accidents consécutifs doni uoire
opéré offre un exemple regrettable : pas n'est besoin donc, de
recourir à l'idée de la ligature du tronc de la dixième paire ni
même d'invoquer celle du nerf laryngé récurrent. Du côté
gauche du col, surtout, ce rameau est certainement trop dis
tant du théâtre de l'opération, pour qu'on puisse supposer
qu'il y ait éle compromis.
Au momeul où jeâreproduis celle observaiiou qui, en 1855
et 1857 a élé l'objet de savantes discussions devant la Société
de Chirurgie de Paris, à laquelle M. l'inspecienr barou Larrey
a bien voulu présenier le blessé, le lieutenaul P*"
a recouvré
presqu'enlièremeui l'usage de ses moyens vocaux. Le bénéfice
de cetie cure se partage entre les eaux de Bourbon-l'Archam-
bault el de Vichy, le traitement électrique de M. Duchenuc
(de Boulogue), elc. ; je crois aussi bien un peu que le temps
n'y esl pas étranger. Quoiqu'il cri soit, l'intégrité du nerf
ptieumo gasiriquc ressort avant loul de ee retour à l'intégrité
de la fouciiou.
fracture cnmminiitue du coude droit. Conseil atnm du mein