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— .'insurrection dans le Sébaou en 1855 Bou-Ilomara. Défection des
Bcni-Ouaguenoun en 185(i. — — El Hadj-Amar. Attaque de Dra-el-
— — Mizan. Incendie du moulin de Boghni. Premières opérations
— défensives. Combats des Ouled-Aziz, des Frikat, des Beni-Smaïl,
des Beni-Kouffi. —
rahman. —Blessures diverses. —
«les ambulances.
Mahallet-Rhamdan et la Zaouïa de Sidi-Abder-
Organisation du service médical
La pacification obtenue en 1854, au Souk des Beni-Djen
nad, au Sebt des Beni-Yahia et au Tléta des Beni-Hidjer,
ne fut pas de longue durée . La
mort du Bach-Agha Bel-
Kassem ou Kassi et les indécisions qui marquent toujours,
voire dans les centres les mieux organisés, la transmission du
pouvoir d'un membre à un autre de la même famille, devaient
être un prétexte favorable aux agitations coutumières des
Kabyles, abasourdis plutôt que réellement convaincus et ré
duits par les vigoureux coups de main de la dernière cam
pagne. L'effervescence recommença donc parmi les Soff
(assemblées politiques), aussitôt après les moissons et la ré
colle des figues et des olives, principales richesses du pays.
Les Zmoul de la plaine du Sébaou, directement soumis à
notre influence, furent les premières viclimes de ces disposi
tions aggressives de la part des Kabyles montagnards, dont
les coups de fusil vinrent les inquiéter chaque nuit. Dès le
mois d'octobre 1855, le Chef de bataillon Wolff, commandant
supérieur de Dellys, était obligé de faire fortifier Mékla, posi-
tentatilion
importante dans le haut de la vallée, contre les