guide pédagogique Français Caribou CE2 - Apprendre... Autrement!
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histoire. Chercher tous les autres pronoms ou déterminants qui<br />
le prouvent : me craignait, ma peau, je suis, Pauvre de moi... Faire<br />
ensuite chercher quels sont les pronoms et déterminants utilisés<br />
dans les trois dernières lignes (nous, notre, nos, nous) et demander<br />
aux élèves pourquoi ce changement. Saisir cette occasion<br />
pour bien expliquer que le pronom nous = je + tu / il / elle.<br />
Objectif : Comprendre que l’illustration s’inspire de plusieurs<br />
éléments de l’histoire, mais ne correspond pas toujours<br />
exactement à un passage du texte.<br />
u Questions 3 et 4 : demander aux élèves de rechercher la<br />
phrase du texte qui correspond à l’illustration ; plusieurs réponses<br />
peuvent être examinées :<br />
− Sur ma tête, on a commencé à se promener, dans ma gueule, on<br />
jouait aux dés (l. 9-10), mais cette phrase ne parle que d’un<br />
seul baoboa alors que l’illustration en montre deux ;<br />
− c’est dans la fin du texte que les deux baoboas sont présents<br />
: C’est dix roupies pour grimper sur nos ouies (l. 13-14),<br />
mais, cette fois-ci, l’illustration ne montre ni le parc d’attractions<br />
ni la queue des gens curieux.<br />
Cette illustration n’est donc pas celle d’une seule phrase du<br />
texte ; elle en combine divers éléments et évoque différents<br />
moments de l’histoire.<br />
u Question 5 : cette réponse constitue la conclusion de<br />
l’étude de ce texte. Autrefois, le baoboa était un boa, un serpent<br />
qui existe, puis l’histoire en fait un animal imaginaire<br />
(rose, gentil, devenu une attraction dans un parc de loisirs).<br />
Son nom qui joue sur le mot boa, sa couleur d’origine, le vert,<br />
la crainte qu’il inspirait montrent que c’était un serpent. Les<br />
hypothèses émises au début de l’étude sont bien confirmées :<br />
le baoboa est une créature imaginaire. Montrer que l’inversion<br />
des syllabes bao et boa correspond au fait que le serpent<br />
lui même est comme inversé (couleur, caractère…).<br />
Prolongement : Faire créer un autre dessin pour illustrer<br />
le texte.<br />
Je dis<br />
(15 min.)<br />
Objectif : Adapter le ton de la lecture au déroulement du<br />
récit et aux sentiments du narrateur.<br />
u Question 1 : cette phrase (Pauvre de moi !) a déjà été relevée<br />
dans la question 5 de la rubrique Je comprends. Demander<br />
aux élèves de dire par quel type de point elle se termine.<br />
u Question 2 : demander de retrouver l’expression qui<br />
marque la surprise du baoboa (quelle stupéfaction !, l. 11).<br />
Faire souligner et justifier le point d’exclamation qui renforce<br />
le sentiment d’étonnement et commencer à chercher<br />
les façons de l’exprimer par le ton en demandant à plusieurs<br />
élèves de s’y s’essayer.<br />
u Question 3 : la dernière phrase (Pour nous, la vie sauvage,<br />
c’est fini !) exprime le regret de la vie d’avant ; faire souligner<br />
encore le point d’exclamation.<br />
u Question 4 : ces trois phrases correspondent au plan du<br />
texte, aux étapes de l’histoire. Demander aux élèves de les<br />
rappeler : au début un serpent effrayant, puis il devient rose<br />
et le serpent préféré des enfants ; la rencontre et la stupéfaction,<br />
la fin plutôt triste. Ces phrases sont toutes terminées<br />
par des points d’exclamation qui s’expliquent puisque c’est le<br />
baoboa qui raconte et exprime ses sentiments. Le texte étant<br />
court, il peut être lu intégralement plusieurs fois ; demander<br />
à la classe d’exercer une écoute active pour évaluer si les différents<br />
sentiments exprimés sont bien rendus par le lecteur.<br />
Je débats<br />
Objectifs : Définir en quoi le baoboa est imaginaire et le comparer<br />
avec d’autres personnages ou créatures imaginaires ;<br />
justifier un point de vue ; trouver des arguments pour ou<br />
contre les zoos.<br />
Le baoboa<br />
(15 min.)<br />
u Question 1 : chercher d’abord en quoi ce baoboa est un<br />
animal fantastique (préciser le sens du mot fantastique : créé<br />
par l’imagination) pour éviter les contresens : c’est son nom,<br />
sa couleur rose et ce qu’il devient. Faire remarquer aux élèves<br />
qu’une part est réelle : la forme de l’animal, une partie de<br />
son nom. Leur demander quelles créatures ils connaissent et<br />
collecter leurs noms. Faire expliquer ce qui est imaginaire<br />
pour chacune d’entre elles. Si les élèves bloquent, amorcer la<br />
liste en citant des créatures de la mythologie : le Minotaure,<br />
de légendes comme la licorne, les sirènes, des dessins animés<br />
contemporains comme Shrek. Les faire classer en créatures<br />
dangereuses et créatures inoffensives.<br />
La fin de la vie sauvage<br />
(15 min.)<br />
u Question 2 : on a déjà noté que la dernière phrase exprime<br />
de la tristesse ; faire préciser pourquoi le baoboa est triste.<br />
Demander ce que représente la vie sauvage pour un animal :<br />
se déplacer où il veut, être libre, mais aussi avoir à trouver<br />
comment se nourrir, où s’abriter...<br />
u Question 3 : laisser un court moment aux élèves pour exprimer<br />
leur point de vue ; puis classer les arguments et les<br />
noter au tableau en deux colonnes : ce qui est négatif pour<br />
les animaux (la perte de la liberté, une vie en cage loin de la<br />
nature, un climat souvent différent, la solitude parfois….) et<br />
ce qui est positif (les animaux sont nourris, soignés, protégés<br />
de leurs prédateurs). Demander ensuite à quelques élèves de<br />
donner leur avis en utilisant les arguments notés au tableau.<br />
Veiller à ce que des points de vue contradictoires puissent<br />
être exprimés.<br />
J’écris<br />
Objectifs : Copier correctement ; savoir reconnaître le pluriel<br />
des noms (en lien avec la leçon « Le pluriel des noms »,<br />
pp. 64-65).<br />
u Exercice 1<br />
(15 min.)<br />
Faire relire ces lignes à voix haute et demander à la classe<br />
quel est le premier nom au pluriel rencontré (serpents, l. 2).<br />
Demander rapidement comment on reconnaît un nom au<br />
pluriel (la marque finale et le déterminant), puis laisser les<br />
élèves travailler en autonomie.<br />
Différenciation : faire faire l’exercice d’abord à l’oral aux<br />
élèves qui sont en difficulté en grammaire.<br />
Objectifs : Imaginer et écrire un court récit à partir d’une<br />
illustration.<br />
u Exercice 2 : procéder en trois étapes :<br />
(30 min.)<br />
− collectivement et à l’oral, observer l’image et retrouver la<br />
phrase évoquée lors de la question 3 de la rubrique Je repère.<br />
Puis chercher ce qui n’a pas du tout été décrit dans le texte :<br />
le nombre des personnes, la façon dont ils sont vêtus (les costumes,<br />
les couleurs, les gestes) ;<br />
− imaginer ce qui peut bien arriver à ces gens (plusieurs<br />
scénarios sont possibles : le baoboa continue d’être gentil<br />
et les gens jouent, parlent, s’étonnent de cette très grand<br />
gueule ouverte avec des crocs et cependant sans danger ; le<br />
baoboa redevient soudain boa et les gens peuvent être avalés<br />
et se retrouver dans le ventre de l’animal, ou fuir à toute<br />
vitesse...) ;<br />
− demander à chacun des élèves de choisir ce qui lui plaît<br />
davantage et d’écrire un court texte en se servant de ce qui a<br />
été dit et noté.<br />
Différenciation : aider les élèves à mobiliser le vocabulaire<br />
dont ils ont besoin (les couleurs, les verbes de mouvement,<br />
les expressions qui décrivent les attitudes).<br />
Prolongement : Faire illustrer, comme en gros plan, plusieurs<br />
des textes rédigés par les élèves.<br />
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