guide pédagogique Français Caribou CE2 - Apprendre... Autrement!
guide pédagogique Français Caribou CE2 - Apprendre... Autrement!
guide pédagogique Français Caribou CE2 - Apprendre... Autrement!
You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
d’hypnotiser Lionel Que s’est-il donc passé Faire retrouver<br />
ensuite comment Samuel neutralise le cobra et expliquer<br />
ou faire expliquer pourquoi Lionel ne se souvient de rien.<br />
Conclure sur la progression de l’histoire : l’auteur part de la<br />
mode du tatouage pour arriver à la naissance d’un animal<br />
mortel, pour cela il transforme le tatouage en animal vivant.<br />
C’est ainsi qu’il fait basculer l’histoire dans le fantastique.<br />
Prolongements :<br />
• Faire faire aux élèves des hypothèses sur la suite de l’histoire.<br />
• Faire lire le roman intégralement.<br />
Je repère<br />
170<br />
(30 min.)<br />
Objectif : Comprendre comment un roman est construit.<br />
u Question 1 : faire réfléchir les élèves sur chacun des mots<br />
du titre : le cobra est-il un monstre ou un tatouage Le tatouage<br />
est-il sur ou dans la peau de Samuel Leur faire trouver<br />
pourquoi H. Ben Kemoun a choisi ce titre : c’est à la fois<br />
mystérieux et inquiétant et c’est donc bien en accord avec le<br />
passage étudié.<br />
u Question 2 : la notion de chapitre est peu apparente dans<br />
un manuel scolaire ; c’est l’occasion, dans ce long extrait, de<br />
l’aborder. Faire relire le titre de chacun d’entre eux et demander<br />
aux élèves pourquoi un roman est divisé en chapitres.<br />
Leur demander de résumer en très peu de mots chaque chapitre<br />
et de chercher si chacun a une unité pour voir si ce découpage<br />
se justifie. Chapitre 1 : Samuel trouve le tatouage<br />
du cobra ; chapitre 2 : ce tatouage n’est pas comme les autres<br />
(relire la dernière phrase qui annonce la suite) ; chapitre 3 :<br />
le cobra hypnotise Lionel. On voit ainsi comment l’histoire<br />
progresse de chapitre en chapitre en introduisant chaque fois<br />
un élément nouveau et important.<br />
Objectif : Comprendre comment le récit bascule dans le<br />
fantastique.<br />
u Question 3 : faire rappeler par les élèves ce qui a été répondu<br />
à la question 1 de la rubrique Je comprends. Puis faire<br />
compléter le portrait de Samuel par ce qu’on apprend dans<br />
la suite de l’histoire ; ce récit est donc raconté à la première<br />
personne. Rappeler aux élèves qu’Hubert Ben Kemoun écrit<br />
beaucoup pour de jeunes lecteurs ; leur demander pourquoi<br />
c’est particulièrement intéressant de faire raconter cette histoire<br />
par un enfant alors que cette histoire est écrite spécialement<br />
pour des enfants.<br />
u Question 4 : faire rechercher comment vit Samuel en énumérant<br />
ses activités et ses goûts : il suit la mode des enfants<br />
de sa classe ; il va à la piscine, il fait des échanges avec Charlotte,<br />
il est fier d’avoir le cobra magique, il va sur les bords de<br />
la rivière avec son copain.<br />
Conclure que ça ressemble bien à la vie des enfants d’aujourd’hui<br />
; on peut nuancer le propos : il est très autonome<br />
et sa mère lui laisse beaucoup de liberté ; il ne vit sans doute<br />
pas dans une très grande ville.<br />
u Question 5 : demander d’abord aux élèves à quel moment<br />
le tatouage du cobra ne se comporte plus comme un tatouage.<br />
Laisser un temps aux élèves pour qu’ils puissent parcourir le<br />
texte et repérer la phrase qui leur paraît faire basculer le récit ;<br />
des discussions peuvent naître dans la classe car l’auteur a très<br />
habilement introduit peu à peu des détails bizarres qui sont<br />
autant d’indices. Faire relever ces indices : le tatouage n’est<br />
pas tout à fait comme les autres : deux fois plus grand, l. 58 ;<br />
la démangeaison était plus forte que d’habitude, l. 95 ; on l’aurait<br />
cru vivant, l. 99 ; je l’avais vu endormi mais, en fait, ses deux yeux<br />
étaient ouverts. Ils me fixaient attentivement, l. 101-102. Jusquelà,<br />
on peut encore penser que le tatouage est normal.<br />
C’est au moment où Lionel admire les crocs et que Samuel<br />
découvre qu’il ne dormait pas, ses yeux étaient effectivement<br />
ouverts, mais deux redoutables crochets acérés émergeaient de sa<br />
gueule ouverte (l. 129-131) qu’on se rend compte que ce cobra<br />
est vivant.<br />
Conclure : on part de la vie normale d’un jeune garçon et<br />
d’un objet banal pour arriver à une situation fantastique.<br />
u Question 6 : aucune explication n’est donnée. Demander<br />
aux élèves si c’était possible de donner une explication et<br />
pourquoi.<br />
u Question 7 : cette question permet de faire une synthèse<br />
sur le caractère fantastique de ce roman.<br />
Demander aux élèves ce qu’ils ont retenu de l’Atelier de lecture,<br />
p. 214 du manuel : dans un roman d’aventures, le héros<br />
est souvent dans une contrée lointaine inconnue ; il est<br />
confronté à de nombreux dangers mais le plus souvent réels<br />
et il en sort vainqueur. Leur demander de comparer avec ce<br />
récit : le personnage principal est un garçon ordinaire qui<br />
vit une vie normale (école, famille, loisir) ; d’un seul coup<br />
quelque chose d’extraordinaire et d’inexplicable survient.<br />
Je dis<br />
(30 min.)<br />
Objectif : Marquer par le ton l’évolution des sentiments<br />
ressentis par les personnages.<br />
u Question 1 : en cette fin d’année, le passage sur lequel<br />
les élèves ont à s’exercer est plus long et plus complexe. Travailler<br />
d’abord sur l’attitude de Lionel au début (l. 105-114).<br />
Demander aux élèves de se représenter la situation et de la<br />
décrire : deux copains, seuls, au bord d’une rivière. Leur demander<br />
sur quel ton parlent ces deux enfants et à quoi on voit<br />
que ce sont deux enfants qui parlent : du langage oral, des<br />
interrogations sans inversion du sujet (c’est quoi C’était une<br />
blague ), du vocabulaire familier (truc génial), des phrases minimales,<br />
pas construites comme les phrases écrites (Regarde !<br />
Alors ). Faire analyser aussi les relations entre les deux copains<br />
: un peu de rivalité, c’est à qui aura le plus beau tatouage.<br />
Les élèves connaissent bien ce type de comparaison ;<br />
leur faire retrouver dans leurs vies des situations de ce genre<br />
où l’on veut avoir mieux ou plus que le copain. C’est un dialogue<br />
pour savoir qui a le plus beau tatouage.<br />
u Question 2 : à partir de la ligne 116, le ton change ; demander<br />
quelles expressions le montrent. Faire relever le<br />
verbe qui indique comment parle Lionel et relever dans ses<br />
paroles ce qui montre qu’il bégaie ; faire faire des essais à<br />
plusieurs élèves pour imiter ce bégaiement. Chercher ensuite<br />
quelle attitude a Samuel et quel mot la souligne ; s’assurer à<br />
nouveau que le mot est bien compris. Demander aux élèves<br />
si les paroles de Samuel sont sincères et leur faire lire la première<br />
phrase du paragraphe suivant pour montrer qu’en fait<br />
Samuel est très fier de son cobra et qu’il fait juste semblant<br />
de ne le trouver qu’un peu mieux dessiné. Puis chercher comment<br />
on peut traduire par le ton cette « humilité » ; faire faire<br />
quelques essais pour trouver le ton juste.<br />
u Question 3 : faire relire silencieusement le passage suivant<br />
(l. 124-132) et leur demander ce qu’éprouve Lionel. Faire<br />
relever toutes les expressions qui manifestent de l’enthousiasme<br />
; puis, insister sur la dernière phrase : C’est dingue !<br />
pour leur faire comprendre que les sentiments de Lionel sont<br />
sans doute ambigus. Il est impressionné, peut-être même admire-t-il<br />
le tatouage mais il le trouve tellement étonnant que<br />
c’en est inquiétant. Faire analyser ensuite la réaction de Samuel<br />
: faire relever l’expression qui montre qu’il est effrayé ;<br />
relever ensuite les mots qui décrivent le cobra et en particulier<br />
les adjectifs qui expliquent la peur (redoutables, acérés).<br />
Faire lire ensuite la ligne 132 et demander aux élèves si Samuel<br />
montre sa peur à son copain. Faire trouver l’adverbe qui<br />
indique sur quel ton il parle (timidement). Alors qu’il vient de<br />
constater des crochets acérés et redoutables, attirer l’attention<br />
des élèves sur le mot qu’il prononce ; chercher à propos<br />
de qui on utilise le mot quenottes. Cette dernière réplique est<br />
donc très complexe : Samuel a peur lui aussi mais fait semblant<br />
de ne pas voir le danger et le côté terrifiant de ce cobra.