Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> Lyonqui ai<strong>de</strong> à fixer les éléments les plus ténus <strong>de</strong>s poussièresen suspension ; le gaz se débarrasse <strong>de</strong> l'ensembleau passage d'un filtre en toile G, suspendu au couvercleC.Après admission <strong>de</strong> l'air additionnel, un robinet à3 voies permet l'alimentation du moteur, soit au GazPauvre, soit à l'essence, soit enfin par un mélange <strong>de</strong>s<strong>de</strong>ux.L'équipement Gohin-Poulenc utilisé normalementcomme combustible, le charbon <strong>de</strong> bois ; mais il s'acco-EPURAT EURCAZOCENE:PANHARDCEslERAjE'-'*CAZOGENE.GOHIN. POULENC_?E5Ë3_PLyJ l4cLiM£.CRILLEVIS DE RETENUE. LA CR'LLECOKE:"OSE. DE SORTiE DE;. CASPCRlC SE- RtJMPu.ssA^iE.TRESSE FAISAIT JOIfJTCE^ORiERDETECTEUR.DOUBLE ENVELOPPE O-J FOYE*EuEMESTSFILTRATSCR'LLEirtRf^TRETOiSE-SSTARTERD ALLUMACE:PAREFLAMMESFILTRE DE SECUR'ITEBOUCHO^ iUPPORT ou FILTRE L>E 5-ECORiTVIDA^CX oo PLA^ iNÔLÎn'EFORTE DEviDAflçr; PI) CEHDR-ERCLA.PET HE.CLA6C EtfTHEE l^A.RLEViER DE MrtfJOEUVOE OC LA. CR'LlPO^TE DE ViDANCE. Du CE^D^iERFOI>4o OU FOYERTRPMtEP ^ a°"i ETntSMM*TlE.«EFUTRAiA POUSSIERESilDA«i«HTEO.ETRlER 01 SL^HfQt DLtaPORTE(3. . A»ï Oi PNOlCHE»JI DE'ETÏIERO>S DI KRRA(.L et L'OMTAE4/E -e PWOH.MCN1 DvPLAO'JEvenfo'îEESenlnOES tA;K PAbbACE lUÛUU.Rf eWlHL. TAM'^'J iourtfJ^iJT LaCCMflTituePiLTRArJTEFILTRES EN TOILECOUVE UC.LE DU FILTREt_ 1A"-lPO*lTfHo'*Jmo<strong>de</strong> très bien aussi, <strong>de</strong> son mélange avec <strong>de</strong> l'anthraciteou du semi-coke (carbolux et autres) en grains5/15 dépoussiérés.L'équipement Panhard-Levassor (schéma ci-contre— à tirage renversé — comporte, d'une part le générateur,le refroidisse'ur, l'épurateur, groupés en un blocunique sur un faux châssis articulé (en vue d'éviter ladislocation <strong>de</strong>s joints, qui les réunissent, et par suite<strong>de</strong>s rentrées d'air nuisibles), et d'autre part le mélangeur,disposé à proximité immédiate du moteur.Le foyer est formé d'éléments réfractaires moulés.Pour l'allumage, l'air comburant lui parvient par latuyère centrale H appelée « Starter », et en marchenormale par le clapet réglable I. Le gaz formé traversela grille G, et passe au refroidisseur tubulaire.L'épurateur est constitué — dans le sens <strong>de</strong> la marche<strong>de</strong>s gaz — d'abord par une colonne <strong>de</strong> petits cokes(grosseur d'un œuf), ensuite par un filtre à élémentsen toile métallique, habillés <strong>de</strong> tissus, les uns à maillestrès fines, les autres pelucheux. Un filtre <strong>de</strong> sécurité,placé au départ du gaz vers le moteur, empêche lesretours <strong>de</strong> flamme.Au mélangeur, un robinet à boisseau dont la comman<strong>de</strong>est sous la main du conducteur, permet l'alimentationdu moteur, soit au gaz venant <strong>de</strong> l'épurateur,soit à l'essence, après molécularisation dans un carburateur.102http://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net
Ecole Centrale <strong>de</strong> LyonBibliothèque Michel SerresAssociation <strong>de</strong>s Centraliens <strong>de</strong> LyonLe moteur a explosion alimenté au gaz pauvreL'alimentation du moteur à explosion par le gaz <strong>de</strong>sForêts ne pose pas <strong>de</strong> question <strong>de</strong> principe. Elle ne<strong>de</strong>man<strong>de</strong> que son appropriation à un mélange gazeux,tonnant, <strong>de</strong> composition différente et <strong>de</strong> puissance unpeu inférieure, à celles du mélange air-essence.Pratiquemnt (pour le transport ou la traction automobile),l'adaptation du moteur à explosion au GazPauvre peut être réalisée <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux manières :A) Transformation du véhicule existantEn général, cette transformation n'est pas à conseillersauf dans le cas où les nouvelles conditions d'utilisations'accomo<strong>de</strong>raient d'une vitesse <strong>de</strong> route un peu moindreet d'un abaissement <strong>de</strong>s possibilités <strong>de</strong> charge.Cette transformation comporte en effet :- La modification du moteur (réalésage) pouraugmentation <strong>de</strong> la cylindrée ; mais alors le démarrageà main <strong>de</strong>vient impossible, et l'équipement électriqueexistant peut être également insuffisant.— La réduction <strong>de</strong>s possibilités utilitaires du châssistransformé ; il faut, en effet y loger le matériel supplémentaire: gazogène, refroidisseurs, épurateur, tuyauteriesnouvelles, réserve <strong>de</strong> combustible, etc.. D'où, endéfinitive, diminution <strong>de</strong> la place utilisable et augmentationdu poids mort.Notons, au point <strong>de</strong> vue <strong>de</strong> la compensation <strong>de</strong> laperte <strong>de</strong> puissance, les essais, actuellement en cours,<strong>de</strong> « surcompresseurs ». Cette solution — si elle donne<strong>de</strong> bons résultats — pourrait permettre d'envisager latransformation <strong>de</strong>s véhicules sous un jour plus favorable.B) Equipement d'un véhicule avec un moteurspécialement établi pour le gaz pauvreCette solution — complète — permet au châssis, neufou transformé, équipé pour le Gaz Pauvre, <strong>de</strong> fournirle même travail que le véhicule à essence ou à huilelour<strong>de</strong> correspondant, et <strong>de</strong> charge utile égale.Pour établir pratiquement cette équivalence, ilconvient :1° D'augmenter la « cylindrée » du moteur à GazRallye du Calvados 1937. Une concurrente <strong>de</strong>vant sa V 8 à gazogène.Pauvre <strong>de</strong> 25 à 30 % par rapport à celle du moteur àessence ;2° De porter le taux <strong>de</strong> compression volumétrique, <strong>de</strong>5-6 % à 8 ou 9 %, la chambre <strong>de</strong> compression <strong>de</strong>vantêtre d'un volume aussi réduit que possible ;3° D'assurer le remplissage, abondant et rapi<strong>de</strong> ducylindre en Gaz Pauvre, en donnant aux soupapesd'admission une section très large, ainsi qu'une longuedurée à leur levée 1 ;4° De renforcer l'allumage, en plaçant les bougies,<strong>de</strong> préférence vers le centre <strong>de</strong> la chambre <strong>de</strong> compression; enfin d'avoir, pour le démarrage (surtout partemps froid) un équipement électrique puissant.Parmi les progrès encore réalisés et qui serontl'œuvre <strong>de</strong> <strong>de</strong>main, rappelons les suggestions présentéesau Congrès International du « Carbone Carburant», à Rome, en septembre 1937, par M. P. Dumanois,inspecteur général <strong>de</strong> l'Aéronautique et prési<strong>de</strong>nt<strong>de</strong> la Société Française <strong>de</strong>s Mécaniciens.Pour le cas, d'ailleurs exceptionnel, <strong>de</strong> la marche àl'essence du moteur dimensionné pour le Gaz Pauvre,ce technicien éminent préconise l'installation entre lecarburateur et l'alimentation <strong>de</strong>s cylindres d'un « limitateurautomatique <strong>de</strong> la pression <strong>de</strong> remplissage », quipermet d'éviter la « détonation ».Châssis du gazogène à bois, moteur 6 cyl. 120 X 160. Puissance 110 CV.103http://histoire.ec-lyon.frhttp://bibli.ec-lyon.frhttp://www.centraliens-lyon.net