T H É M A
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Partie 4 : Projections de la demande de transport de marchandises<br />
transit. La part modale du mode ferroviaire recule dans le cadrage SNBC entre 2012 et 2050. En<br />
effet, les trois leviers identifiés dans la partie 4.1.1 aboutissent tous à une réduction des coûts du<br />
mode routier. Ce résultat suppose que les bénéfices des mesures supplémentaires mises en<br />
œuvre dans ce cadrage se répercutent intégralement dans les prix. C’est-à-dire que les<br />
hypothèses de gains logistiques et énergétiques de ce cadrage ne génèrent pas de coût<br />
supplémentaire pour le mode routier. Or, la réorganisation des chaînes logistiques et le<br />
développement de véhicules plus économes en carburant ont un coût qui pourrait avoir été<br />
insuffisamment pris en compte dans ces simulations, et sur lequel subsistent de toutes manières<br />
de grandes incertitudes. Il n’est donc pas acquis que le scénario SNBC conduise à une baisse du<br />
coût routier ; si tel n’était pas le cas, les trafics seraient inchangés par rapport au scénario<br />
tendanciel. On peut donc légitimement considérer que le scénario de trafics le plus probable se<br />
situe dans la fourchette constituée des deux cadrages tendanciel et SNBC.<br />
Tableau 91 : <strong>É</strong>volution des trafics des différents modes de transport à l'horizon 2050<br />
(fourchette constituée des deux cadrages tendanciel et SNBC)<br />
Trafic national et<br />
international sur le<br />
territoire français<br />
Mds<br />
t.km<br />
2012 2050 tendanciel 2050 SNBC<br />
Part<br />
modale<br />
Mds<br />
t.km<br />
Part<br />
modale<br />
TCAM<br />
2012-<br />
2050<br />
Mds<br />
t.km<br />
Part<br />
modale<br />
TCAM<br />
2012-<br />
2050<br />
Route 263,5 86,7 % 489,9 85,1 % 1,6 % 507,6 88,1 % 1,7 %<br />
Fer<br />
dont fer conventionnel<br />
dont transport combiné<br />
dont autoroutes ferroviaires<br />
32,5<br />
24,5<br />
7,2<br />
0,9<br />
10,7 %<br />
8,0 %<br />
2,4 %<br />
0,3 %<br />
70,5<br />
47,6<br />
15,1<br />
7,8<br />
12,2 %<br />
8,3 %<br />
2,6 %<br />
1,3 %<br />
2,1 %<br />
1,8 %<br />
2,0 %<br />
6,0 %<br />
54,6<br />
36,7<br />
12,2<br />
5,7<br />
9,5 %<br />
6,4 %<br />
2,1 %<br />
1,0 %<br />
1,4 %<br />
1,1 %<br />
1,4 %<br />
5,1 %<br />
Voies navigables 7,7 2,5 % 15,6 2,7 % 1,9 % 14,0 2,4 % 1,6 %<br />
Total 303,8 100 % 575,9 100 % 1,7 % 576,2 100 % 1,7 %<br />
PL (Mds PL.km) 27,1 - 43,8 - 1,3 % 41,8 - 1,1 %<br />
4.3.2 <strong>É</strong>volution des trafics par type de réseau<br />
La majeure partie de la croissance du trafic entre 2012 et 2050 est portée par les autoroutes<br />
électriques. La mise en place de ces infrastructures se traduit en effet par des reports de trafics<br />
importants depuis le réseau non électrifié vers le réseau électrifié, pour lequel les coûts<br />
kilométriques sont plus faibles. La part du trafic poids lourds sur le réseau concerné est de 25 %<br />
dans le cadrage SNBC en l’absence des autoroutes électriques. Elle passe à 34 % avec celles-ci.<br />
Les résultats par type de réseau sont indiqués dans le tableau 92.<br />
Projections de la demande de transport sur le long terme - 129