T H E S E - TEL
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Chapitre 3 : Proposition d’une méthode d’audit des installations de climatisation<br />
3. Adaptant le débit circulant dans le terminal à eau grâce à une vanne tandis que le<br />
ventilateur fonctionne en tout ou rien ou ajuste sa vitesse de rotation par palier.<br />
4. Adaptant le débit de fluide frigorigène circulant dans l’évaporateur grâce au détendeur<br />
pour les appareils à détente directe tandis que le ventilateur ajuste sa vitesse de rotation<br />
par palier.<br />
5. Régulant le débit d’air circulant dans la zone pour les installations tout air à volume<br />
variable.<br />
Même si elle est désormais marginale, la régulation manuelle doit absolument être bannie car<br />
elle est fortement subjective et sujette à l’oubli. Les techniques citées s’appliquent à des<br />
installations différentes, il est donc difficile de les classer. Naturellement, la flexibilité permet<br />
d’atteindre le confort voulu plus rapidement. C’est pour cela que, pour les terminaux à eau, la<br />
première méthode évoquée est la moins performante. L’autre facteur à prendre en compte est<br />
le dimensionnement du terminal. Si ce dernier est surdimensionné par rapport aux besoins<br />
réels, la régulation aura tendance à imposer la fermeture de la vanne ou du registre accroissant<br />
alors les pertes de charge du réseau.<br />
1.5.2. Techniques de régulation du débit d’eau glacée distribué par une pompe<br />
La distribution de l’eau glacée s’effectue généralement selon cinq méthodes (Figure 32)<br />
classées ici par ordre croissant d’efficacité énergétique :<br />
1. Pompage à débit fixe et une vanne 3-voies (V3V) sur chacun des échangeurs régulant le<br />
débit localement par by-passage de la surface d’échange (Figure 32 en haut à gauche).<br />
L’eau glacée circulant dans l’ensemble du réseau quels que soient les besoins de froid, ce<br />
mode de régulation est plutôt énergivore.<br />
2. Pompage à débit fixe avec une vanne 2-voies (V2V) sur chacun des échangeurs régulant<br />
le débit localement par étranglement et une vanne disposée en parallèle des branches aller<br />
et retour équilibrant leurs pressions respectives (Figure 32 en haut à droite). Cette solution<br />
atténue légèrement les pertes de charge et les pertes thermiques globales car l’eau glacée<br />
« inutile » by-passe le réseau. Les V2V sont en outre moins coûteuses.<br />
3. Pompage à débit fixe mais étranglement par V2V afin de maintenir une pression constante<br />
dans le réseau aval, ce dernier étant soumis à des variations de pression dues aux V2V<br />
régulant le débit de chaque échangeur par étranglement (Figure 32 au centre).<br />
4. Pompe à débit variable maintenant sa pression différentielle constante avec une V2V sur<br />
chaque échangeur régulant le débit localement par étranglement. Ce mode de régulation<br />
avantageux du point de vue « facilité d’installation » ne tire que partiellement profit de la<br />
réduction du débit consécutif à la fermeture des V2V (Figure 32 en bas à gauche).<br />
5. Pompage à débit variable en maintenant une pression différentielle constante entre les<br />
branches aller et retour avec une V2V sur chacun des échangeurs régulant le débit<br />
localement par étranglement. Cette régulation, en intégrant les pertes de charge du réseau,<br />
tire pleinement profit de la réduction du débit consécutif à la fermeture des V2V (Figure<br />
32 en bas à droite).<br />
Il faut ici faire très attention lors du jugement de l’installation. Lorsque la variabilité des<br />
besoins est faible, la variation du débit de distribution ne se justifie pas économiquement et le<br />
maître d’ouvrage peut avoir raison de privilégier les deux premières solutions avec toutefois<br />
des pompes de rendement supérieur. Si elle est justifiée, le maître d’ouvrage doit privilégier<br />
une des deux dernières solutions, la troisième étant une aberration énergétique.<br />
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