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T H E S E - TEL

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Chapitre 4 : Application des méthodes à certains services énergétiques<br />

Consommations nocturnes de la climatisation – Potentiel de la programmation<br />

Nous appliquons la corrélation à chaque jour de l’année et sommons ensuite sur le nombre<br />

annuel de jours d’occupation du bâtiment pour déterminer les consommations de froid de<br />

l’installation durant ces périodes. Ces dernières s’élèvent à 5,3 MWh/an ± 2,06 MWh/an<br />

(212 kgCO2/an ± 82 kgCO2/an) en intégrant sur toute l’année 2005 et à<br />

3,52 MWh/an ± 1,03 MWh/an (141 kgCO2/an ± 41 kgCO2/an) en excluant la période<br />

d’octobre à mars.<br />

Consommations de la climatisation le week-end – Potentiel de la programmation<br />

Nous appliquons la corrélation à chaque jour de l’année et sommons ensuite sur le nombre<br />

annuel de week-end pour déterminer les consommations de froid du bâtiment durant ces jours.<br />

Ces dernières s’élèvent à 3,93 MWh/an ± 1,34 MWh/an (157 kgCO2/an ± 54 kgCO2/an) en<br />

intégrant sur tous les week-ends de l’année 2005 et à 2,82 MWh/an ± 0,67 MWh/an<br />

(113 kgCO2/an ± 27 kgCO2/an) en excluant la période d’octobre à mars.<br />

Consommations annuelles de chauffage – Potentiel d’une pompe à chaleur réversible<br />

Comme nous disposons des températures moyennes de l’année 2005, nous sommes en mesure<br />

de calculer les degrés-jours de chauffage (en base 18 °C) de chaque semaine. Nous<br />

appliquons alors la corrélation à chaque semaine et intégrons ensuite sur l’ensemble de<br />

l’année pour déterminer les consommations de chaleur du bâtiment. Ces dernières s’élèvent à<br />

148,9 MWh/an ± 19,3 MWh/an (26,8 tCO2/an ± 3,5 tCO2/an) [ADEM05] en intégrant sur<br />

toute l’année 2005 et à 126,9 MWh/an ± 11,2 MWh/an (22,8 tCO2/an ± 2 tCO2/an) en<br />

excluant la période de mai à septembre. En retenant cette dernière plage, une pompe à chaleur<br />

avec un COP saisonnier moyen raisonnable de 2,5 permettrait de dégager des économies<br />

d’électricité de 76,1 MWh/an ± 4,5 MWh/an (3 tCO2/an ± 810 kgCO2/an).<br />

Pertes par extraction de l’air – Potentiel d’un récupérateur de chaleur<br />

Les températures moyennes quotidiennes de l’année 2005 nous permettent d’estimer les<br />

périodes de chauffage. En connaissant le débit d’air neuf (30 % du débit total) et en<br />

considérant que la température des salles de réunion est régulée à 20 °C en hiver, nous<br />

pouvons en déduire la puissance récupérable à l’extraction en période de chauffage. Grâce<br />

aux périodes de fonctionnement envisagées pour la CTA, nous pouvons en déduire l’énergie<br />

récupérable sur la période de chauffage qui s’élève, avec ce calcul, à 8,44 MWh/an.<br />

Le récupérateur de chaleur n’étant pas parfait, l’énergie réellement extraite de l’air neuf est<br />

limitée par le rendement du récupérateur. Ce dernier, même s’il dépend de la technologie<br />

utilisée, sera vraisemblablement compris entre 40 % et 80 % permettant alors d’économiser<br />

de 4,22 MWh/an à 6,75 MWh/an de chaleur. Suivant le scénario retenu, ce gain est soit<br />

intégral en cas de chauffage par effet Joule, soit 2,5 fois plus faible en cas d’utilisation d’une<br />

pompe à chaleur réversible. Les économies minimales envisageables sont donc de<br />

4,22 MWh/an (760 kgCO2/an) pour le scénario 1 et de 1,7 MWh/an (306 kgCO2/an).<br />

Récapitulatif des économies potentielles<br />

L’inspection permet d’une part d’affiner les estimations effectuées en phase d’inventaire et<br />

d’autre part de chiffrer des consommations/potentiels non chiffrables dans la première phase<br />

(Tableau 35). Ils s’élèvent finalement à 28 % dans le scénario 1 et à 62 % dans le scénario 2 si<br />

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