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T H E S E - TEL

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Chapitre 3 : Proposition d’une méthode d’audit des installations de climatisation<br />

P = h 2 − h1<br />

= Q mC<br />

p (T2<br />

- T1<br />

)<br />

Comme les puissances thermiques peuvent, dans un grand nombre de cas, être formulées de la<br />

façon précédente, la connaissance des débits et températures est essentielle effectuer des<br />

bilans énergétiques en conditionnement de l’air. Les appareils de type multi-blocs sont<br />

d’office exclus de cette analyse du fait de la multiplicité des évaporateurs nécessitant de<br />

multiplier la métrologie à installer et les bilans à effectuer. Le champ d’application de cette<br />

analyse se limitera alors aux systèmes « tout-eau » et « tout-air » principalement et à un degré<br />

moindre aux unités « monobloc ».<br />

3.4.2. Puissance frigorifique distribuée aux batteries à eau glacée<br />

Cette donnée est généralement difficile à mesurer à cause du nombre de circuits de<br />

distribution souvent largement supérieur au nombre de boucles de production. Par conséquent,<br />

il est utopique de vouloir accéder à la puissance frigorifique transférée à chaque batterie à eau<br />

glacée. Le seul cas de figure ou la mesure est envisageable est celui ou le circuit de<br />

distribution alimente une seule batterie froide, vraisemblablement une CTA.<br />

Dans le cas ou plusieurs batteries sont alimentées par un même circuit, la connaissance de la<br />

puissance frigorifique sur chaque circuit apporte beaucoup d’informations sur les besoins en<br />

froid la zone traitée. Il suffit alors de mesurer en continu la différence de température entre les<br />

branches aller et retour du circuit et le débit d’eau glacée à la pompe. Lorsqu’une des deux<br />

températures est fixe parce que régulée, il est possible de n’effectuer qu’une seule mesure de<br />

température et d’utiliser la valeur de consigne pour la seconde, après avoir toutefois vérifié la<br />

précision de la sonde de régulation grâce à quelques mesures ponctuelles.<br />

3.4.3. Puissance frigorifique produite par un GPEG<br />

En l’absence de stockage frigorifique et moyennant l’inertie du réseau, la mesure en continu<br />

de la puissance frigorifique produite par un GPEG permet d’obtenir des informations sur les<br />

besoins en froid de l’ensemble des zones desservies. En effet, le stockage, en lissant et parfois<br />

même en décalant les appels de puissance frigorifique, fausse l’analyse en temps réel des<br />

besoins de froid.<br />

Une fois mesuré le débit d’eau (généralement constant) circulant dans la boucle de<br />

production, il est aisé d’accéder à la puissance frigorifique transférée à l’eau glacée par un<br />

groupe frigorifique. Il suffit dans ce cas de mesurer la variation de température crée par<br />

l’évaporateur grâce à un enregistreur muni de deux sondes de température de contact. Lorsque<br />

la régulation du GPEG s’effectue sur une de ces températures, il est possible de considérer<br />

celle-ci globalement constante dans le temps et égale à sa consigne, après avoir toutefois<br />

vérifié, par quelques mesures ponctuelles, que la sonde de régulation n’était pas faussée. La<br />

mesure de la puissance frigorifique est bien évidemment moins précise mais également plus<br />

simple puisqu’il ne reste alors qu’une température à mesurer en continu.<br />

La puissance frigorifique produite par un GPEG, issue des températures et du débit, n’est<br />

alors comptabilisée que lorsque le groupe frigorifique est en marche c’est à dire lorsque sa<br />

puissance absorbée, mesurée par ailleurs, est positive.<br />

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