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Chapitre 1 : Avantages et inconvénients du nouveau marché pour les économies d’énergie<br />

Figure 8. Le marché énergétique européen en plein bouleversement (source : www.lemonde.fr, 14 juin<br />

2006)<br />

2.4.2. Un objectif prioritaire : la sécurité d’approvisionnement<br />

La libéralisation, en introduisant la concurrence, devait engendrer une baisse des prix de<br />

l’énergie. Effectivement constatée, cette baisse sera sans doute amplifiée à court-terme dès<br />

l’ouverture totale du marché en 2007. Cependant, il n’est pas prouvé qu’elle perdure à plus<br />

long terme car de lourds investissements sont attendus en Europe dans le secteur des énergies<br />

de réseau.<br />

D’après le livre vert [COMN00] de la Commission Européenne sur la sécurité<br />

d’approvisionnement, les capacités de production de l’Union doivent atteindre 800 à 900 GW<br />

afin de pouvoir satisfaire la demande d’électricité en 2020. Parmi les 600 GW disponibles en<br />

2000, les centrales qui arrivent en fin de vie sur la période 2000-2020 représentent 300 GW.<br />

Par conséquent, il est primordial d’investir dans la production à hauteur de 500 à 600 GW afin<br />

d’assurer l’approvisionnement. D’autre part, à peine deux pourcents des réserves prouvées en<br />

gaz naturel du globe, soit vingt ans au rythme actuel de consommation, se situent en Europe.<br />

L’épuisement de nos réserves nécessite des investissements dans l’exploration et le transport<br />

(nouveaux gazoducs, méthaniers, terminaux méthaniers).<br />

La Commission Européenne a donc mis à jour en décembre 2003 la liste [COMJ04] des<br />

projets prioritaires de l’Union en matière d’énergie. Elle inclue le renforcement des capacités<br />

d’échange transfrontalier puis la création de nouvelles interconnexions entre les réseaux<br />

nationaux de transport. L’effort financier s’élève à vingt-huit milliards d’euros sur la période<br />

de 2007 à 2013 et l’Union Européenne ne participera pas au financement. Ces choix coûteux,<br />

supportés par les producteurs et opérateurs de réseaux, seront sans doute répercutés sur la<br />

facture du client final. Il y a donc peu de chance pour que le prix de l’énergie continue de<br />

diminuer, assurant ainsi la rentabilité des investissements pour les économies d’énergie.<br />

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