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Chapitre 4 : Application des méthodes à certains services énergétiques<br />
Surface de<br />
capteur<br />
(m²)<br />
Ensoleillement<br />
annuel<br />
(h/an)<br />
186<br />
Consommations<br />
annuelles des<br />
pompes (MWh/an)<br />
Part de la<br />
production<br />
solaire (%)<br />
Briançon 266 2600 6,9 - 13,9 5,1 - 10,1<br />
Perpignan 76 2600 2 - 3,9 3,9 - 7,7<br />
Saint-Lizier 76 2000 1,5 - 3 5,6 - 11,1<br />
Narbonne 101 2600 2,6 - 5,3 4,4 - 8,7<br />
Sophia-Antipolis 114 2800 3,2 - 6,4 4,3 - 8,6<br />
Toulouse 105 2200 2,9 - 4,6 4,2 - 8,4<br />
Tableau 38. Consommations supplémentaires engendrées par les circulateurs hydrauliques<br />
2.4. Bilan de la garantie de production d’énergie renouvelable<br />
Fondamentalement, la GRS a été créée pour améliorer la fiabilité et de la disponibilité des<br />
installations solaires afin d’en accroître la production d’énergie sur sa durée de vie. La<br />
fiabilité et la disponibilité d’une installation sont des paramètres difficilement quantifiables.<br />
Les garantir en fixant des objectifs de résultats chiffrés dans le contrat semble difficilement<br />
faisable. Les objectifs de production d’énergie sur toute la durée du contrat ne sont finalement<br />
qu’une transcription des fondements de la GRS et servent de garantie quant à l’amélioration<br />
de la fiabilité et de la disponibilité des installations. Nous avons donc bien affaire à un contrat<br />
de performance énergétique puisque le groupement technique ne peut pas se permettre de ne<br />
pas effectuer la maintenance sous peine de voir la production d’énergie solaire décroître à<br />
cause de défauts.<br />
Il est désormais « relativement » aisé de prévoir la production d’énergie solaire grâce à<br />
l’important travail en amont sur le développement des outils logiciels. Comme ces solutions<br />
sont basées sur des données météorologiques statistiques moyennes, le risque n’est pas<br />
totalement écarté même s’il est compensé sur la durée du contrat. Le risque est donc<br />
majoritairement d’ordre technique (exploitation, maintenance). L’exemple opposé est celui de<br />
l’ESCO belge FINES N.V. qui fournit un service de renouvellement de l’éclairage avec une<br />
garantie d’économie d’énergie (Annexe 1). Ce process ne nécessitant aucune exploitation et<br />
très peu de maintenance, FINES N.V. n’assume finalement que le risque du dimensionnement<br />
de l’installation.<br />
Même lorsque les risques sont faibles (c’est le cas dès lors que l’audit préalable et les études<br />
sont correctement effectués), un maître d’ouvrage n’est souvent pas prêt à les assumer. Il<br />
s’oriente donc naturellement vers les technologies classiques qui ont fait leurs preuves et qui<br />
sont soumises à de faibles incertitudes. Fournir une garantie est donc primordial dans ce cas.<br />
Ce type de garantie va devenir de plus en plus essentiel pour une valorisation par les<br />
certificats d’économies d’énergie, lorsque des prestations particulièrement complexes sortent<br />
du cadre des actions simples détaillées par des actions standardisées [ARRJ06], ou par les<br />
quotas d’émissions de CO2. La principale difficulté est de connaître les économies générées<br />
ainsi que leur durée dans le temps.