T H E S E - TEL
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Chapitre 4 : Application des méthodes à certains services énergétiques<br />
pas entendre les ventilo-convecteurs, ceux-ci fonctionnent donc généralement en basse<br />
vitesse. Comme leur plage de fonctionnement est fixée à priori, il n’y a aucune raison nonplus<br />
de les intégrer dans la signature énergétique.<br />
Il ne reste donc que le groupe de production d’eau glacée à prendre en compte dans la<br />
signature. Nous avons donc tracé l’évolution des consommations quotidiennes du groupe<br />
frigorifique en fonction de la température extérieure moyenne d’une part et d’autre part ses<br />
consommations hebdomadaires en fonction des degrés-jours de la semaine (Figure 54).<br />
Consommations quotidiennes du GPEG<br />
(kWh/jour)<br />
400<br />
350<br />
300<br />
250<br />
200<br />
150<br />
100<br />
50<br />
y = 20,91850x + 18,77943<br />
R 2 = 0,56914<br />
0<br />
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14<br />
Température moyenne de la journée (°C)<br />
166<br />
Consommations hebdomadaires du GPEG<br />
(kWh/semaine)<br />
2000<br />
1800<br />
1600<br />
1400<br />
1200<br />
1000<br />
800<br />
600<br />
400<br />
200<br />
y = 23,11120x + 152,77570<br />
R 2 = 0,97579<br />
0<br />
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80<br />
Degrés-Jours hebdomadaires (base 15 °C)<br />
Figure 54. Signatures énergétiques du GPEG en température (gauche) et degrés-jours (droite)<br />
Ces signatures ont été établies sur une période allant d’avril à août 2006 et intègrent donc<br />
aussi bien des températures fraîches que caniculaires. La signature énergétique est<br />
caractérisée par une dispersion importante lorsqu’elle est réalisée avec données quotidiennes.<br />
Nous avons donc agrégé les consommations sur une semaine afin de lisser les fluctuations<br />
dues à d’autres paramètres que la température extérieure (rayonnement solaire, occupation,<br />
etc…). La corrélation des consommations électriques hebdomadaires aux degrés-jours s’en<br />
trouve améliorée. L’erreur commise par l’utilisation de la signature énergétique pour<br />
caractériser les consommations du groupe frigorifique se chiffre grâce à l’écart type résiduel.<br />
Cette erreur vaut ici 98,9 kWh/semaine.<br />
Consommations nocturnes d’énergie du groupe frigorifique<br />
Afin d’évaluer avec précision le potentiel de l’arrêt nocturne du groupe frigorifique, il nous<br />
faut accéder à ses consommations nocturnes. Nous avons donc extrait les consommations<br />
d’énergie du groupe frigorifique intervenant hors des horaires d’occupation c’est à dire entre<br />
19 h le soir et 8 h le matin. Avec la gestion des consignes implémentée dans la GTB, la nuit,<br />
le GPEG sert uniquement au maintien de la température du réseau. Comme le flux de pertes<br />
thermiques varie avec la température extérieure, nous avons testé son influence sur les<br />
consommations nocturnes du GPEG (Figure 55).<br />
Ces corrélations ont été établies sur une période discontinue (de septembre à novembre 2005<br />
et de mai à août 2006), le GPEG n’ayant pas fonctionné entre les deux. Ces périodes intègrent<br />
aussi bien des températures fraîches que caniculaires mais écartent un certaines températures<br />
extrêmement basses de l’hiver. Nous avons tracé l’évolution des consommations nocturnes<br />
quotidiennes du GPEG en fonction de la température minimale quotidienne car cette dernière<br />
semble être le meilleur indicateur. La Figure 55 prouve que la corrélation quadratique avec la<br />
température moyenne est finalement légèrement meilleure (R²=0,72 contre 0,61). L’erreur<br />
commise par l’utilisation de cette dernière corrélation pour caractériser les consommations<br />
nocturnes quotidiennes du groupe frigorifique se chiffre grâce à l’écart type résiduel. Cette<br />
erreur vaut ici 7,9 kWh/jour.