T H E S E - TEL
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Chapitre 4 : Application des méthodes à certains services énergétiques<br />
Améliorations envisageables sur la pompe de distribution<br />
Des économies d’énergie sont aussi possibles en réduisant le temps de fonctionnement de la<br />
pompe aux périodes d’occupation.<br />
- Dans le scénario 1, programmer la pompe en semaine de 6 h à 18 h et d’avril à octobre<br />
uniquement comme le groupe frigorifique réduirait son temps de fonctionnement<br />
annuel à 1800 h/an et dégagerait environ 24,4 MWh/an (975 kgCO2/an) d’économies<br />
d’énergie.<br />
- Dans le scénario 2, la pompe doit être maintenue en fonctionnement de novembre à<br />
mars pour chauffer le bâtiment, soient 3700 h/an en plus,. Ces 5500 h/an de<br />
fonctionnement permettraient de dégager environ 11,4 MWh/an (455 kgCO2/an)<br />
d’économies d’énergie.<br />
La pompe, en fonctionnant moins longtemps, nécessiterait alors moins de maintenance et sa<br />
longévité serait également accrue.<br />
En cas de remplacement, il est fortement conseillé de déterminer à nouveau et avec précision<br />
le point nominal de fonctionnement du circuit hydraulique afin de dimensionner correctement<br />
la pompe. Privilégier lors du choix, la pompe de plus haut rendement. La rentabilité de cette<br />
mesure diminuant linéairement avec le temps de fonctionnement, il y a un arbitrage<br />
économique à effectuer entre la réduction de ce dernier et l’amélioration du rendement.<br />
Améliorations envisageables sur la centrale de traitement de l’air<br />
Théoriquement, le potentiel d’économies d’énergie est immense sur la CTA. En effet, si les<br />
plages d’occupation étaient connues à l’avance, il serait possible de programmer la centrale.<br />
Les petites salles de réunion secondaires sont plus souvent occupées que la grande et<br />
requièrent quand même le fonctionnement de la CTA. Malgré tout, il est inutile de les<br />
maintenir en température hors des horaires d’occupation. En effet, le chauffage des bureaux<br />
en hiver permettra de limiter la diminution de la température dans les salles de réunion et la<br />
faible inertie du bâtiment se chargera d’évacuer les charges thermiques hors des périodes<br />
d’occupation.<br />
Distinguons alors deux modes de fonctionnement suivant la période de l’année :<br />
climatisation/ventilation de mai à octobre et chauffage de novembre à avril. Dans le premier<br />
mode, la CTA fonctionne en semaine de 8 h à 18 h uniquement soient 1300 h/an. Dans le<br />
second mode, nous considérerons qu’il faut anticiper d’une heure le chauffage pour y rétablir<br />
le confort avant l’arrivée des éventuels occupants, soit 1430 h/an de fonctionnement. Le<br />
temps de fonctionnement total annuel s’établit alors à 2730 h/an et les économies d’énergie<br />
s’élèvent à 6,4 MWh/an (257 kgCO2/an).<br />
Les gaines d’air neuf et d’air extrait étant accolées, il est envisageable et faisable d’installer<br />
un récupérateur de chaleur sur l’air extrait. En hiver, le potentiel est sûrement important et<br />
pourra être chiffré plus précisément en phase d’audit.<br />
Améliorations envisageables sur les ventilo-convecteurs<br />
D’importantes économies d’énergies sont là encore possibles en réduisant les périodes de<br />
fonctionnement des ventilo-convecteurs. Ils devront néanmoins être maintenus en<br />
fonctionnement en hiver pour maintenir la température du bâtiment. Fixer des consignes<br />
réduites la nuit et le week-end est toutefois envisageable. Il est possible de limiter leur<br />
fonctionnement de 8 h à 18 h en semaine d’avril à octobre, les charges thermiques s’évacuant<br />
naturellement lors des périodes d’inoccupation. Cette programmation réduit la durée de<br />
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