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T H E S E - TEL

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Chapitre 3 : Proposition d’une méthode d’audit des installations de climatisation<br />

E = f(NDJF, O)<br />

Avec E (kWh) la consommation d’énergie sur une période donnée, NDJF les degrés-jours de<br />

climatisation et O la valeur de l’indicateur d’occupation/activité sur cette période.<br />

On privilégiera la fonction linéaire f(NDJF, O)=a.NDJF+b.O+c qui ne requiert que trois<br />

points de mesure pour déterminer les coefficients a, b et c. Toutefois, pour obtenir une<br />

corrélation fiable et représentative, il est préférable de disposer d’un grand nombre de triplets<br />

(E ; NDJF ; O). Si c’est le cas, rien n’empêche alors d’envisager tout autre type de fonction<br />

pour g car nous avons vu qu’une fonction linéaire suffisait généralement.<br />

3.5.4. Evaluer l’erreur d’un modèle explicatif<br />

En considérant que l’auditeur dispose de n couples de points (Ei ; NDJFi), la signature<br />

énergétique est la fonction f obtenue par la méthode des moindres-carrés c’est-à-dire la<br />

fonction qui minimise la somme des carrés des écarts résiduelle SSr (« sum of squared<br />

residuals ») formulés de la sorte :<br />

SS =<br />

n<br />

r ∑<br />

i=<br />

1<br />

(Ei−f(NDJF<br />

i)<br />

)²<br />

Le coefficient de détermination r² de la fonction f représente en quelques sortes la part des<br />

variations de E qui est « expliquée » par NDJF. Si la corrélation est parfaite, r² est égal à<br />

l’unité et les consommations E sont imposées par les degrés-jours NDJF. En pratique ce n’est<br />

jamais le cas mais la qualité d’une corrélation peut se juger par le coefficient de détermination<br />

r². Plus il approche de l’unité, meilleure est la corrélation.<br />

On calculera alors l'écart-type résiduel σr, racine carrée de la variance résiduelle σr² définie<br />

comme :<br />

n p<br />

SSr<br />

σ2<br />

r =<br />

−<br />

Avec n le nombre de points (Ei ; NDJFi) connus et p le nombre de paramètres du modèle<br />

(deux pour une fonction affine, trois pour une fonction quadratique).<br />

L'écart-type résiduel σr est une estimation de l'erreur du modèle, donnée importante dans<br />

l’optique d’utiliser la signature énergétique pour réaliser des projections.<br />

Nous ferons l’hypothèse que l'écart-type résiduel calculé sur une période limitée s’approche<br />

de l'écart-type résiduel obtenu sur une saison complète de climatisation dès lors que le nombre<br />

de points de mesure sera suffisamment représentatif. Il faudra par conséquent que les NDJF<br />

varient sur une large plage.<br />

3.5.5. Détecter, expliquer et anticiper les dérives énergétiques<br />

La signature énergétique peut d’abord servir à détecter les dérives énergétiques dues à des<br />

anomalies sur le système. Il faut pour cela qu’une signature énergétique de référence ait été<br />

établie lors des premières années d’exploitation, période durant laquelle les performances sont<br />

censée être « optimales », le matériel n’ayant subi aucune dégradation. Il suffit ensuite de<br />

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