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T H E S E - TEL

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Chapitre 3 : Proposition d’une méthode d’audit des installations de climatisation<br />

directe) ou le régime de la boucle d’eau (GPEG). En effet, la température d’évaporation a un<br />

impact important sur les performances énergétiques de la machine frigorifique (Figure 34). En<br />

moyenne, on estime à 3 % l’augmentation de l’EER engendré par une augmentation de la<br />

température d’évaporation de 1 K [KRAR00].<br />

1.5.5. Techniques de régulation du débit d’air neuf<br />

Nous avons présenté (paragraphe 1.3.3) comment dimensionner la ventilation pour qu’elle<br />

assure de façon optimale les besoins hygiéniques de renouvellement de l’air tout en<br />

minimisant les consommations d’énergie. Ce dimensionnement correspond à une situation<br />

normale qui ne correspond pas à l’occupation variable d’un bâtiment. Une ventilation<br />

performante doit permettre d’ajuster le taux de renouvellement de l’air en fonction de<br />

l’occupation du bâtiment.<br />

Techniquement, c’est un registre disposé sur la prise d’air neuf qui ajuste le taux de<br />

renouvellement de l’air. Il existe cependant différentes stratégies pour la régulation de<br />

l’ouverture de ce registre en fonction des besoins d’air neuf du bâtiment. Elles sont ici<br />

classées par niveau croissant de performance énergétique :<br />

1. Consigne fixe réglée une fois pour toute et adaptée à l’occupation normale voire maximale<br />

du bâtiment. Il n’y a donc dans ce cas aucune régulation.<br />

2. Consigne programmée a priori à partir d’un planning type d’occupation du bâtiment.<br />

3. Consigne issue d’un comptage (pointage, vente de ticket etc…) en temps réel des<br />

occupants du bâtiment.<br />

4. Consigne issue d’une mesure en temps réel du taux de CO2 du bâtiment.<br />

Notons qu’une centrale de traitement de l’air peut également fonctionner uniquement avec de<br />

l’air neuf. Dans ce cas, il est préférable qu’elle soit munie d’un récupérateur de chaleur<br />

(paragraphe 1.4.6) sur l’air extrait pour limiter les pertes par extraction et surtout l’ajout trop<br />

important de charges thermiques.<br />

1.5.6. Techniques de régulation du refroidissement du condenseur<br />

Il existe deux stratégies différentes pour extraire la chaleur du condenseur. La première<br />

consiste à réguler directement la pression de condensation en agissant sur le débit de fluide de<br />

refroidissement. Les principales techniques sont ici classées par ordre croissant de<br />

performance énergétique tout en prenant en compte d’autres paramètres :<br />

1. Sur un condenseur à eau perdue de réseau, le débit d’eau est ajusté par une vanne<br />

pressostatique assurant une pression de condensation constante. Cette solution est efficace<br />

du point de vue de l’EER du groupe mais comme l’eau du réseau est rejetée après, elle<br />

doit être bannie.<br />

2. Sur un condenseur à air régulé en tout-ou-rien, le ventilateur démarre et s’arrête en<br />

fonction de la commande envoyée par le pressostat haute pression.<br />

3. Le débit d’air au condenseur peut être ajusté par palier (ventilateur multi-vitesses, cascade<br />

de ventilateurs) en fonction de l’écart entre la pression mesurée et la consigne. La<br />

solution la plus efficace étant de recourir à la variation de vitesse de rotation pour réguler<br />

le débit d’air.<br />

4. Le condenseur à eau perdue naturelle fonctionne de façon similaire à celui à eau perdue<br />

mais requiert une puissance de pompage supplémentaire pour amener l’eau jusqu’au<br />

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