T H E S E - TEL
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Chapitre 4 : Application des méthodes à certains services énergétiques<br />
nous considérons dans les deux cas les consommations totales des installations de chauffage,<br />
ventilation et climatisation.<br />
Hors chauffage, nous constatons que les consommations de climatisation de la situation<br />
d’origine s’élèvent à environ 60 kWh/m².an, valeur cohérente avec les ratios courants. Le<br />
groupe frigorifique est responsable de 23 % des consommations d’électricité de la<br />
climatisation, la pompe de 34 %, la CTA de 23 % et les ventilo-convecteurs de 20 %. De<br />
même, les consommations dédiées au chauffage du bâtiment s’élèvent à environ<br />
110 kWh/m².an, également en accord avec les valeurs courantes. Les ratios moyens ne<br />
suffisent pas à juger des performances puisque même s’ils sont respectés, cela ne veut pas dire<br />
qu’il n’y a pas d’amélioration envisageable.<br />
Mesures d’économies d’énergie<br />
Cons. actuelles<br />
(MWh/an)<br />
Potentiel (MWh/an)<br />
Scénario 1 Scénario 2<br />
Bâtiment Changement des écrans d’ordinateurs 2,3 3,3<br />
Réduction des périodes de fonctionnement 6,3 6,3<br />
Meilleur dimensionnement (à EER fixe) 15,5<br />
1,6 1,6<br />
GPEG<br />
Amélioration de l’EER 3,1 3,1<br />
Augmentation du régime de température<br />
0,93 0,93<br />
PAC réversible pour le chauffage 126,9 - 76,1<br />
Pompe<br />
Réduction des périodes de fonctionnement<br />
Rendement accru<br />
23,2<br />
18,4<br />
1,3<br />
8,6<br />
3,9<br />
Réduction des périodes de fonctionnement 5,6 5,6<br />
CTA<br />
Rendement accru 16,1<br />
5,7 5,7<br />
Récupérateur de chaleur<br />
> 4,2 > 1,7<br />
VCV Réduction des périodes de fonctionnement 14 5,7 5,7<br />
Total 68,8+126,9 55,1 122,5<br />
Tableau 35. Chiffrage des consommations d’énergie et du potentiel d’amélioration suite à l’inspection<br />
1.3.5. Valorisation de l’audit dans un contrat d’exploitation/maintenance<br />
Conseils sur les améliorations indépendantes des installations techniques<br />
Bien qu’intéressés par certaines formulations contractuelles, les exploitants n’incitent que<br />
rarement les maîtres d’ouvrage à s’attaquer aux origines des consommations d’énergie des<br />
bâtiments (isolation et infiltrations en chauffage, protections solaires et charges internes en<br />
climatisation, comportements des occupants) et se concentrent quasi-intégralement aux<br />
installations techniques. Pourtant, les contrats et leurs objectifs sont établis en fonction de<br />
consommations énergétiques de référence qui peuvent souvent être réduites sans toucher aux<br />
équipements mais en travaillant sur les besoins. Ce travail préalable permet de limiter la<br />
puissance calorifique/frigorifique nécessaire lors d’un renouvellement et donc de diminuer les<br />
coûts d’investissements. Cette réduction peut alors être valorisée dans le choix d’appareils<br />
plus efficaces et/ou plus fiables globalement plus chers mais qui permettent de réduire les<br />
coûts d’exploitation et de maintenance. L’audit énergétique d’un expert doit alors permettre<br />
de sensibiliser les maîtres d’ouvrage sur le raisonnement logique à suivre.<br />
Chiffrage des coûts d’entretien courant et de maintenance<br />
Sans parler de négociation inhérente à toute relation contractuelle, pour chiffrer le montant<br />
d’une prestation P2, les exploitants utilisent des coûts moyens annuels pour chaque appareil<br />
vraisemblablement indexés sur des données telles que la puissance et le temps de<br />
fonctionnement annuel. Pour chiffrer une prestation P3, l’âge de l’appareil doit être pris en<br />
compte. Des durées de vie statistiques permettent alors de déterminer les provisions à faire en<br />
prévision d’une casse irréversible. L’inventaire est donc l’occasion de quantifier le nombre<br />
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